Enseigne dans cet article
Le réseau spécialisé dans l’achat et la revente d’objets d’occasion vient de lancer un partenariat avec Cdiscount. L’objectif ? Permettre aux clients de vendre et d’acheter leurs consoles ainsi que leurs jeux vidéos en ligne. Explication avec Valentin Klein di Giacomo, directeur des systèmes d’informations et en charge de l’innovation et des partenariats au sein d’Easy Cash.
Comment est né ce partenariat entre Easy Cash et Cdiscount ?
Nous nous sommes rapprochés de Cdiscount en juin 2019 car l’entreprise cherchait à étoffer le nombre de produits d’occasion et reconditionnés sur son site. Ils nous ont contacté et proposé de rejoindre leur marketplace. Au cours des discussions, nous nous sommes aperçus que nous pouvions créer une synergie entre les deux groupes axée sur deux éléments. D’abord, en faisant que nos magasins commercent sur la marketplace et proposent des produits d’occasion dans l’univers du gaming. Ensuite, on s’est mis d’accord pour proposer un service aux clients Cdiscount. L’idée ? Leur donner la possibilité de vendre leur ancienne console ou anciens jeux vidéos dont ils n’ont plus l’utilité. Le but était de créer une vraie économie circulaire, en proposant à la fois la possibilité de revendre ou d’acheter des produits d’occasion.Ce service ne concerne que l’univers du gaming. Pourquoi ?
Pour l’instant, nous avons lancé ce partenariat sur une seule famille de produits car le gaming est extrêmement stratégique pour nous et pour Cdiscount. On s’est dit que c’était très bien de commencer par là. Nous ne nous interdisons pas, au long terme, d’élargir à d’autres typologies de produits mais pour le moment, le gaming nous semblait le plus pertinent dans notre démarche.À LIRE AUSSI : Cash Converters et Carrefour s’associent pour lancer Carrefour Occasion
Sur quoi repose ce partenariat ? Depuis quand est-il opérationnel ?
Nous avons développé un site qui est basé sur notre technologie de cotation en temps réel de plusieurs milliers de produits. Cela permet aux utilisateurs de sélectionner les produits qu’ils souhaitent vendre et de connaître instantanément le prix de rachat proposé par Easy Cash. La particularité est que nous nous engageons à racheter le produit dans l’un de nos 118 magasins physiques. Si le client veut tout faire à distance, c’est possible car nous avons développé un processus totalement digital qui permet d’envoyer le produit. Nous souhaitions lancer le site le 23 mars, mais au vue de la situation liée au Covid-19 et au confinement, nous avons décidé de lancer le site le 19 mai.À LIRE AUSSI : ReStart : découvrez le quotidien des franchisés après le confinement.
Qu’attendez-vous de ce partenariat ?
Nous attendons évidemment un maximum de rachats de consoles. Mais pour être totalement transparents, nous ne nous sommes pas fixés d’objectifs de quantité mais plutôt des objectifs qualité, notamment sur la satisfaction client.Comment la répartition du chiffre d’affaires se fait-elle ?
Les produits que nous rachetons sont entièrement pour Easy Cash mais nous nous engageons à revendre systématiquement une partie de ces produits sur la marketplace. Nous avons, par ailleurs, fait le choix de nous appuyer sur notre réseau de franchisés Easy Cash. Ainsi, tous les produits rachetés arrivent directement en magasin et ce sont eux qui gèrent l’achat mais aussi la revente du produit. C’est pour nous un canal de distribution supplémentaire.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Easy Cash
Ce type de partenariats constitue-t-il une stratégie que vous souhaitez accentuer dans les années à venir ?
Clairement, nous pensons que c’est un axe qu’il va falloir intensifier. Nous avons une vraie volonté de proposer une solution pour les enseignes qui souhaiteraient se lancer sur le marché des produits d’occasion ou reconditionnés. Nous avons, en ce sens, noué un premier partenariat avec Casino. Nous avons ouvert un premier shop in shop dans un supermarché à Pessac en février dernier. Contrairement à Cash Converters qui a déployé ses propres employés dans le corner ouvert au sein d’un Carrefour, nous avons transféré notre savoir-faire aux salariés Casino qui tiennent le point de vente. Nous réfléchissons à d’autres partenariats de ce type et nous aimerions développer ce genre de formats dans d’autres hypermarchés, que ce soit avec Easy Cash ou en marque blanche. Nous sommes convaincus que le marché demain sera un marché d’alliances et qu’Easy Cash sera forcément plus fort en nouant des partenariats. Surtout, il y a un vrai engouement pour les produits d’occasion et reconditionnés et cela ne fera que s’accentuer.À LIRE AUSSI : Découvrez les tendances et les opportunités du marché de l’achat et la revente d’occasion sur notre fiche pratique et thématique, disponible sur notre boutique.
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