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Pour changer de métier, de statut, voir de secteur d’activité, il est souvent nécessaire d’en passer par la formation. Quelles sont les formations pour une reconversion professionnelle réussie ? On fait le point.
Des étapes à ne pas brûler
Des professionnels accompagnent tous les salariés dans leur démarche de reconversion :
- pour réaliser un bilan de compétence : des coachs
- pour définir un projet de reconversion : des conseillers CCI, Chambres des Métiers, les associations régionales (pour l’aide à la création d’entreprise par exemple)
- pour connaître ses droits en indemnisation et en financement de formations (partiel ou total) : des conseillers Pôle Emploi.
Une reconversion professionnelle ne peut se réussir sans penser au préalable aux modalités de départ (démission, licenciement, rupture conventionnels) qui n’ouvrent pas toutes aux mêmes droits, notamment de financement de formation.
Quelle formation choisir pour une reconversion professionnelle ?
Le besoin en formation varie fortement d’une reconversion professionnelle à l’autre : formation complémentaire pour certains, elle pourrait prendre une forme plus complète et durer plus longtemps pour d’autres.
La formation continue est un droit pour tous les salariés et les demandeurs d’emploi en France qui souhaiteraient améliorer leurs compétences. Elle se dispense soit en présentiel (en centre de formation par exemple) mais peut également se faire à distance (comme l’e-learning) :
- Le CIF pris en charge par des organismes paritaires comme le Fongécif ou l’Opacif. La prise en charge est d’une année maximum en temps plein et de 1200 heures en temps partiel sur une durée de 3 ans maximum. La demande se fait auprès de l’employeur.
- Le CPF est un crédit d’heures de formation, individuel, accessibles aussi en période de chômage. Il est consultable sur http://www.moncompteformation.gouv.fr/.
- La VAE est une certification en reconnaissance d’une expérience professionnelle salariée, non salariée mais aussi bénévole. Pour l’obtenir, il faut justifier 3 années d’expériences au minimum. Son financement peut se faire avec un DIF ou un CIF.
- Les plans de formation : l’entreprise peut aussi être à l’initiative de la formation des salariés, à condition qu’elle réponde aux exigences du poste ou de l’évolution prévue. L’entreprise pourra se faire indemniser le coût de la formation auprès de l’OPCA dont elle dépend.
Des formations en franchise pour une reconversion réussie
Une donnée à connaître : 80% de reconversions professionnelles réussies en franchise
selon la FFF (Fédération Française de la Franchise). Peut-être une voie à envisager ?
En fonction du franchiseur, la formation peut aller d’un simple accompagnement à un enseignement complet. Norauto, par exemple, offre à ses futurs franchisés une formation initiale entièrement prise en charge, professionnel(le) ou non du domaine automobile, avec ou sans diplôme. En phase de pré-recrutement, les futurs franchisés bénéficient de 4 jours de stage découverte pour comprendre un centre auto de l’intérieur. Après la validation de leur candidature, ils suivent une formation théorique générale qui aborde toutes les facettes du métier de directeur de centre auto, suivi d’une formation sur le terrain de de 1 à 3 mois, en intégrant un centre auto. Un formateur reste les 15 premiers jours après l’ouverture. Puis, les directeurs de secteur de Norauto rendent visite aux franchisés au moins une fois tous les deux mois pour les aider dans la gestion quotidienne de leur activité. Enfin, un catalogue de formation, renouvelé chaque semestre, est à leur disposition pour eux et leurs collaborateurs. Et en plus de la formation, tout un réseau de professionnels s’organise pour apporter les connaissances manquantes aux franchisés.
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Type
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Implantations