Le fonds d’investissement belge vient de prendre une participation majoritaire dans le capital du groupe Provalliance exploitant 17 marques distinctes dont Franck Provost et Jean-Louis David.
Le groupe Provalliance, propriétaire des deux célèbres enseignes françaises, passe sous pavillon belge. C’est l’information qui vient tout juste de tomber.
“Core Equity Holdings […] est heureux d’annoncer qu’il a acquis une participation majoritaire dans Provalliance, le premier fournisseur européen de services et de produits de soins capillaires”, vient de communiquer le fonds d’investissement belge. Le secteur de la coiffure semble traverser la crise sanitaire non sans difficultés.
Provalliance dispose aujourd’hui d’un réseau mondial de plus de 3 000 salons sous 17 grandes marques distinctes. Parmi lesquelles Franck Provost et Jean-Louis David. Le groupe exploite également Bleu Libellule, un distributeur omnicanal de produits capillaires professionnels. Commentant cette opération, Franck Provost a déclaré:
“Notre partenariat avec Core Equity Holdings permettra à l’entreprise de continuer à prospérer tout en restant fidèle à nos principes fondamentaux d’intendance familiale et d’orientation à long terme.”
En octobre dernier
, l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec) avait tiré la sonnette d’alarme, révélant, à l’occasion d’une étude, qu’à la reprise d’activité, en sortie de confinement, le 11 mai 2020, 6 répondants sur 10 avaient indiqué enregistrer une baisse significative de CA sur la période étudiée. Et la fédération d’alerter alors le gouvernement sur la situation critique.
“29 % des salons ont d’ores et déjà utilisé le PGE pour soulager leur trésorerie et 45 % d’entre eux envisagent de le rembourser avec un délai supérieur à 1 an. 45 % des entreprises de coiffure ont reporté des échéances bancaires, ce taux de report augmente avec la taille des salons, le nombre est de 67 % pour les effectifs supérieurs à 10 salariés”, révèle l’Unec.
L’enquête précisait alors qu’une entreprise sur quatre jugeait sa situation de trésorerie dégradée alors qu’une entreprise sur trois évoquait une situation financière globale préoccupante. 28% des entreprises étaient alors pessimistes quant à la pérennité de leur activité. Une perception se dégradant très fortement (55 %) pour les entreprises de plus de 15 salariés.