Les effets du confinement se font d’ores et déjà sentir. La Banque de France vient en effet de révéler qu’en mars, les ventes du commerce de détail avaient plongé de 24 %.
Les deux semaines de confinement démarrées avant la fin du mois de mars ont été particulièrement nocives pour le commerce de détail. Une chute de près de 24 % indique la Banque de France qui précise que cette évolution négative est notamment due à la baisse des produits industriels (-43,4 %).
“Cette évolution est imputable à une baisse généralisée des ventes de produits industriels (-14,6 %), notamment dans les secteurs de l’optique (-27,2 %), de l’automobile neuve (-20,7 %) et des meubles (-20,6 %)”, précise la Banque de France
. A noter que la pharmacie fait exception et enregistre une progression (+2,7 %). Le chiffre d’affaires des produits alimentaires augmente quant à lui de 3,2 %.
Les petits commerces, grands perdants de la crise sanitaire
“Par circuit de distribution, les ventes du petit commerce baissent (-9,6 %) et celles de la grande distribution augmentent (+1,7 %). La croissance des ventes dans les supermarchés (+7,4 %) et hypermarchés (+1,7 %) compense la baisse importante observée dans les grands magasins (-19,3 %)”, poursuit l’institution bancaire. En termes de volume d’affaires, les hypermarchés pèsent 50 % de parts de marché contre 33 % pour les supermarchés, 11 % pour la vente à distance et enfin 6 % pour les grands magasins.