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Comment optimiser ses chances de réussite d’ouverture d’une franchise ?

Chaque année, des milliers d’entrepreneurs réalisent leur rêve en se lançant dans la création d’une franchise. Matthieu Collin, directeur du développement Lavatrans, réseau français de stations de lavage Poids Lourds, dévoile ses conseils pour multiplier ses chances de réussite dans la création de franchise. Le désir d’indépendance peut s’expliquer par le contexte économique actuel et la rigidité du marché du travail qui poussent de plus en plus de personnes à assouvir leur passion en se mettant à leur compte. La démarche est également facilitée par le fait qu’elle est accessible à tous dans la mesure où la création de franchise ne nécessite pas de profil professionnel particulier. Pour autant, un certain nombre d’éléments doivent être pris en compte avant de sauter le pas. Étudier le marché pour en repérer les atouts Avant d’entamer toute démarche, le franchisé doit identifier les atouts qui justifient de créer une franchise plutôt que de rester travailleur indépendant. La franchise est un des systèmes commerciaux les plus fiables. Le marché choisi doit être étudié minutieusement pour identifier les spécificités locales de l’activité et avoir une estimation des futurs résultats. Le plus grand avantage demeure de se lancer sur un secteur dont le produit ou service a déjà fait ses preuves, ce qui limite considérablement les risques. La concurrence apparaît aussi moins forte sur les secteurs de niche explorés par les franchises, la véritable concurrence étant plutôt indirecte. Le franchisé a ainsi l’opportunité de répondre à des attentes de consommateurs jusqu’alors non remplies, en proposant de nouveaux produits, une nouvelle gamme ou un nouveau mode de distribution. Plus largement, le franchisé profite d’une organisation en réseau qui lui permet de représenter un poids plus important sur le marché à l’échelle nationale et de négocier des prix concurrentiels. Un dernier facteur non négligeable est l’apport d’un portefeuille client déjà acquis et l’existence d’une clientèle sensibilisée à l’entreprise de par sa réputation. Adhérer au concept pour optimiser ses chances de réussite Le franchisé doit être convaincu par le concept de la franchise pour garantir son succès. Pour s’en assurer, le franchiseur va veiller à ce que le jeune entrepreneur adhère aux valeurs et usages de l’entreprise et de son secteur d’activité. Il est ainsi primordial de choisir un domaine auquel le franchisé porte de l’intérêt. Le lancement d’une franchise, au même titre que n’importe quel autre projet, c’est avant tout une question de motivation. Cela nécessite du temps, des ressources financières et de l’énergie. En cas de doute, le recours à des confrères ou au franchiseur pour demander conseil peut être utile. La famille doit également adhérer au projet : son soutien est indispensable car cette démarche n’est pas sans risque et va au-delà de l’entreprise individuelle. Pour se donner toutes les chances de réussir, le franchisé doit également posséder un profil d’entrepreneur alliant capacités commerciales et de gestion, car si le franchiseur le soutient dans son projet, le franchisé demeure le principal ambassadeur de sa structure. S’assurer du véritable savoir-faire et de la cohérence du franchiseur En s’engageant dans la création d’une franchise, il est aussi primordial de s’assurer de la qualité du réseau choisi. Le franchiseur doit faire preuve de notoriété et disposer d’un savoir-faire reconnu. Son expérience dans le secteur permet au franchisé de tirer profit de son image de marque, ce qui lui évite de passer par toutes les étapes d’une entreprise traditionnelle, à savoir l’acquisition d’une notoriété, la recherche et le développement, ou encore la création d’une identité visuelle. Le franchisé peut ainsi bénéficier de conseils et d’une formation complète et permanente de la part du franchiseur. D’un point du vue financier, les deux parties doivent être gagnantes. Le franchisé doit s’assurer de la cohérence entre le coût du droit d’entrée fixé par le franchiseur, et l’ancienneté dont il fait preuve. Le franchiseur va, quand à lui, choisir le franchisé en fonction de sa capacité financière. Dans le cas où le futur franchisé ne dispose pas de fonds propres, des emprunts et aides institutionnelles contribuent au financement. La prudence dont fait preuve le franchiseur dans ses choix garantit ensuite le taux de réussite de la franchise.

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