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L’enseigne de décoration confirme ses ambitions après une année 2020 chahutée par la crise sanitaire mais durant laquelle le réseau a continué à se développer. Centrakor souhaite confirmer son dynamisme et inaugurer 25 unités supplémentaires cette année.
Dans un contexte économique fortement impacté par la crise de la Covid-19, le marché de l’équipement de la maison et de la décoration a tiré son épingle du jeu. Centrakor fait partie de ces enseignes qui ont pu limiter la casse, malgré les trois mois de fermeture de l’ensemble de ses magasins. “C’était très douloureux mais nous avons tout de même réalisé une année plus que correcte, affirme Olivier Rondolotto, PDG de l’enseigne. À la sortie du confinement, nos magasins ont été plébiscités par les consommateurs qui, restés chez eux pendant plusieurs semaines, ont entrepris des travaux et des changements dans leur décoration.” Et malgré la crise sanitaire, l’enseigne a pu continuer son développement. Ainsi, en 2020, 10 magasins ont vu le jour. “À la fin de l’année nous étions à 420 points de vente. Et 2021 se présente plutôt bien. Nous souhaitons ouvrir au minimum 25 magasins supplémentaires”, explique Olivier Rondolotto.À LIRE AUSSI : B&M, repreneur de Babou, poursuit son développement
International
Un développement que l’enseigne compte également effectuer à l’international. Fort d’une première ouverture réussie en Belgique en 2019, Centrakor envisage d’étoffer le réseau dans le pays. “Sur la partie francophone dans un premier temps. Nous allons en ouvrir 5 cette année et nous pensons que le potentiel est d’une trentaine de boutiques”, détaille Olivier Rondolotto. Sur le territoire Belge, l’enseigne souhaite d’abord se développer en succursale avant de chercher des partenaires adhérents. “Quand on attaque un nouveau territoire, nous pensons qu’il est préférable d’y aller d’abord avec des boutiques tenues en succursale. Cela permet de s’assurer que le business model fonctionne et que l’offre est adaptée”, souligne Olivier Rondolotto. En France aussi, Centrakor continue de se développer en propre. À date, 85 magasins sont tenus et exploités par la tête de réseau. Et sur les 25 ouvertures de prévues en 2021, une dizaine sera assumée par l’enseigne. “Les magasins en propre représentent à peu près 1/4 du réseau. Notre volonté est de rester dans ces proportions-là”, insiste le PDG.À LIRE AUSSI : Devenir franchisé : le cocooning booste le secteur high-tech et l’électroménager
Périphérie et retail park
Pour s’implanter, le réseau vise en priorité des zones commerciales et notamment les retail park situés en périphérie. Le tout, à proximité des hypermarchés ou enseignes alimentaires. Si le réseau compte aujourd’hui 420 magasins et est présent sur l’ensemble du territoire national, des zones restent encore à combler. “Il y a encore pas mal de territoires en France sur lesquels il y a des opportunités. Toute la région parisienne et sa très large banlieue sont par exemple des zones sur lesquelles nous devons étoffer notre présence car la densité de population y est très importante, explique Olivier Rondolotto. Plus globalement, nous estimons qu’il y a la place pour au minimum 600 magasins Centrakor en France.” Et pour étoffer son réseau, l’enseigne recherche avant tout des futurs adhérents qui seront opérationnels dans leurs magasins et qui ont une âme de commerçant. “C’est la base. Il faut avoir la préoccupation du client et être passionné”, insiste le PDG. Mais Centrakor compte aussi sur ses adhérents pour densifier son maillage territorial. En moyenne, un adhérent possède deux magasins.“Certains d’entre eux peuvent en avoir une dizaine. Nous ne mettons pas de limite. Tant qu’ils sont heureux et qu’ils ont envie d’ouvrir,, ils le peuvent. Généralement, 60 à 70 % des nouveaux magasins sont ouverts par nos adhérents. Ce qui est plutôt positif concernant leur satisfaction”, souligne Olivier Rondolotto.
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Avec des magasins d’environ 1 500 mètres carrés, un magasin Centrakor nécessite un investissement de 150 000 euros (hors marchandise). “Ce qui pèse le plus c’est le local mais aussi le stock. Mais face à notre concept qui fonctionne, les banques ne sont pas frileuses et nous suivent, même en ces temps de crise. Nous avions effectivement cette peur mais nous sommes en capacité de convaincre les acteurs bancaires”, insiste Olivier Rondolotto.Le marché de l’agencement intérieur, de la décoration ou de la rénovation vous intéresse ? Avant de vous lancer en franchise, rendez-vous sur notre fiche thématique dédiée à la cuisine.
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