Après une troisième collaboration, l’histoire entre les deux marques semble s’installer pour durer. D’autant que le succès est au rendez-vous. Mais la franchise japonaise reste extrêmement pointilleuse dans son cahier des charges.
La folie Pokémon est une manne que l’on se doit de choyer. Celio l’a bien compris qui vient de signer une troisième collaboration avec la célèbre marque japonaise qui fête ses 25 ans. “Notre première opération date de novembre 2019. À cette époque, nous avions même ouvert un pop-up store à la Crèmerie des Halles à Paris, organisé sur deux semaines, avec un japanese market, un photo call, un food court, etc”, explique Damien de Blignières, VP brand, digital & data chez Celio. Force est de constater que la licence possède une force attractive sans précèdent. “Nous avions organisé, en test, une seconde collaboration, avec moins de références produits et sans plan de communication. Cela a été sold out extrêmement rapidement”, poursuit Damien de Blignières. Même constat pour cette nouvelle collection capsule qui prend fin en ce moment à la faveur des stocks épuisés. Lancée le 16 aout dernier, la dernière collaboration a été sold out en dix jours. Même si les dirigeants de Celio laissent filtrer quelques surprises pour cette fin d’année afin de combler les fans déçus de n’avoir pas pu se procurer ces nouvelles pièces.
En revanche, les ayants droits Pokémon semblent être ultra pointilleux quant au cahier des charges qui s’impose aux licenciés. “C’est vraiment un travail qui se fait en totale collaboration. On œuvre main dans la main avec la marque qui est, vous vous en doutez, extrêmement exigeante et pointilleuse quant aux produits finis. De même, le plan de communication se fait aussi avec les ayants droits. C’est une co-construction à parts égales même si nous dessinons et réalisons les vêtements”, ajoute Damien de Blignières.
En termes d’exclusivités, Pokémon sait faire vivre son univers à travers les différentes collaborations que la franchise met en place. La marque, qui fête ses 25 ans, a vu évoluer son univers et ses territoires. Pour Celio, l’exclusivité ne se négocie pas sur la marque en elle-même mais sur les territoires dans lesquels évoluent les personnages du jeu vidéo créé par Satoshi Tajiri. “Nous ne souhaitions pas aller sur des modèles avec juste un simple Pikachu car les fans souhaitent plutôt des pièces uniques et exclusives qu’elles peuvent collectionner”, précise Damien de Blignières.
L’engouement pour la franchise Pokémon ne se tarit pas. Il suffit de rappeler les quelques chiffres qui ont été avancés lors de la vente aux enchères organisée en juin dernier par la maison parisienne Drouot. Le lot était estimé entre 40 000 et 60 000 euros. À Troyes, quelques jours auparavant, une carte Dracaufeu avait été vendue 12 000 euros aux enchères. Pour Celio, la possibilité ainsi de toucher un public très large. “Le fait qu’elle soit multi-générationnelle rend la marque Pokémon très populaire”, conclut Damien de Blignières. Celio, l’a bien saisi, qui a approvisionné l’ensemble de ses magasins en produits de la franchise japonaise. Signe que la confiance règne entre les deux entreprises, une quatrième collaboration devrait prochainement voir le jour.