La crise du Covid-19 a fragilisé le secteur du textile. L’enseigne française Célio vient de demander à être placée sous la protection d’une procédure de sauvegarde.
Le mouvement des Gilets Jaunes puis celui des retraites et leur cortège de manifestations ont durement impacté l’activité de l’enseigne Célio. La crise du coronavirus aura terminé de fragiliser un édifice branlant. Ainsi, la marque vient de demander à être placée sous la protection du tribunal de commerce via l’ouverture d’une procédure de sauvegarde.
“La fermeture brutale pendant deux mois de ses 1 585 magasins dans le monde (dont 488 points de vente en France, 484 en Inde, 62 en Espagne, 61 en Italie) a entraîné une perte de chiffre d’affaires pour le groupe de près de 100 millions d’euros entre mars et mai 2020. À date, près de 300 magasins sont toujours fermés dans des pays encore touchés par le Covid-19”, précise le groupe. Célio n’aura pas réussi non plus à négocier un accord avec ses partenaires financiers.
Cette procédure ne concernera pas les filiales étrangères, les affiliés de Célio en France et les franchisés à l’international.
“Cette solution permettra au groupe de préserver sa trésorerie pendant les prochains mois afin de se donner du temps dans la reprise de l’activité commerciale et d’adapter la transformation déjà engagée”, explique l’enseigne. La marque compte aujourd’hui 143 magasins affiliés en France, 23 en Espagne, 8 en Italie et 436 magasins en franchise en dehors de ces pays. “
Aujourd’hui, tous nos magasins en France ont rouvert leurs portes. La situation n’est évidemment pas revenue à la normale mais le redémarrage de nos ventes s’avère moins détérioré que ce que nous redoutions”, note Gaëlle de la Fosse, présidente de Célio.