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Se lancer en franchise

Cavavin : Un assemblage en quête de maturité

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À presque quarante ans d’âge, le réseau de cavistes multiplie les axes de développement. Tout récemment, il s’est lancé dans la commission affiliation pour ne pas se priver de bons candidats potentiels. Dans un secteur très concurrentiel, Cavavin veut également miser sur sa largeur de gamme et sur les partenariats privilégiés que l’enseigne a noués, depuis sa création, avec près de 300 vignerons.

Cavavin, c’est avant tout une histoire de famille. Enseigne créée en 1985 à la Baule (Loire-Atlantique) par Michel Bourel, Olivier Mermuys, l’actuel directeur général, n’est autre que son gendre. Ancien des briquets Flaminaire (Bic), le président fondateur est un pur produit de la reconversion. Puisqu’après avoir négocié son départ de l’entreprise, il décide de fédérer plusieurs caves avec des associés et monte une centrale d’achat dédiée. C’est en 1996 que l’enseigne, après avoir testé une forme initale d’adhésion, se lance définitivement dans la franchise. Aujourd’hui, la tête de réseau approche les 200 points de vente dont 155 sur le sol français. “Lors de mon arrivée en 2016, j’ai décidé de mettre en place l’ouverture de points de vente à l’international. Une activité qui représente désormais 20 % de notre chiffre d’affaires. Et ce, en partant de zéro, il y a cinq ans”, souligne Olivier Mermuys. L’arrivée de ce dernier coïncide également, et c’est original, au lancement de l’enseigne, après la franchise, en commission affiliation. Cela s’est concrétisé en octobre 2021 avec les premières ouvertures. En effet, l’enseigne s’est rendu compte que lorsqu’elle participait, comme chaque année, au salon Franchise Expo Paris, 35 % de potentiels bons candidats n’avaient pas l’apport nécessaire pour se lancer.
“En choisissant de créer ce modèle de commission affiliation, l’enseigne porte une partie de l’investissement. Autant de moins à sortir pour le futur gérant. C’est-à-dire que les 30 000 euros de stock sont ma propriété. De même, nous passons le mobilier en leasing. Là aussi, le candidat n’a pas tout à payer d’un seul coup”, note Olivier Mermuys.
Pour information, une franchise Cavavin nécessite un investissement de 100 000 euros avec un apport personnel de 35 %. Pour ce qui est de la commission affiliation, il s’agit d’un montant de 60 000 euros pour 20 000 euros d’apport. “Nous parvenons ainsi à faire un montage constructif et intéressant”, précise le directeur général.
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De même, l’enseigne met en avant le fait que, via la commission affiliation, le porteur de projet peut être suivi au quotidien par la tête de réseau qui reste garante du niveau de réapprovisionnement et de l’animation du stock. “En cas de reconversion professionnelle, comme c’est souvent le cas, c’est presque une forme d’auto-école pour le candidat qui sera accompagné tout au long de son contrat avant d’éventuellement passer en franchise”, analyse Olivier Mermuys. Enfin, ce modèle peut être privilégié par des investisseurs qui, ouvrant plusieurs magasins, embauchent un salarié et n’ont pas à échanger avec ce dernier pour tenir un état des lieux quotidien de l’activité. Cette tâche incombant à la tête de réseau. Cavavin a ouvert en 2021 trois points de vente en commission affiliation et devrait faire de même avant la fin de l’année 2022. À terme, Cavavin souhaiterait voir son réseau se ventiler entre 80 % de magasins en franchise et 20 % en commission affiliation. “Nous ouvrons, en moyenne, entre quinze et vingt boutiques en franchise chaque année. Si nous parvenons à ajouter trois points de vente en commission affiliation sur un rythme annuel, je serai pleinement satisfait”, poursuit le directeur général. À noter qu’au bout de trois ans, le gérant en commission affiliation peut donc basculer, s’il le souhaite, sur le modèle de la franchise.

Une offre modulable

Aujourd’hui, l’enseigne se développe majoritairement en centre-ville (à 90 %) en privilégiant les emplacements à côté de magasins axés sur les métiers de bouche (boulangerie, traiteur, fromager, chocolatier, etc.). La surface des points de vente oscille entre 40 m² dans les grandes métropoles et 120 m² dans des zones rurales.
“Notre clientèle est à 60 % féminine. Par ailleurs, 25 % de nos consommateurs savent d’ores et déjà ce qu’ils veulent en franchissant la porte de la boutique tandis que les 75 % restants souhaitent avant tout se faire guider ou découvrir de nouvelle choses”, poursuit Olivier Mermuys dont 40 % de la clientèle a plus de 65 ans.
Pour permettre à ses franchisés d’adapter leur stock à leur région ou leur zone d’implantation, l’enseigne leur laisse une liberté de choix de 30 %. Une latitude grandement appréciée par François Bignon, franchisé installé rue du Roule dans le 1er arrondissement de Paris depuis un an et demi. À quelques encablures de La Samaritaine et du Forum des Halles, la boutique, au cachet historique, du chef d’entreprise draine également une clientèle touristique dotée d’un fort pouvoir d’achat. “Je peux me permettre d’étoffer mon stock avec de très belles bouteilles qui trouveront preneurs”, remarque François Bignon.
Retrouvez la suite de notre audit et de notre analyse de l’enseigne Cavavin ainsi que de son réseau de franchise, dans notre fiche dédiée !
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