Lancé il y a deux ans, le réseau Camping Paradis compte, à date, une quarantaine d’établissements. Cette année, une trentaine de nouveaux sites devraient arborer les couleurs de la série télévisée diffusée sur TF1. Et l’enseigne souhaite atteindre les 150 établissements d’ici deux ans.
Lancé début 2020, le réseau Camping Paradis a réussi à se développer malgré le contexte peu favorable lié à la crise sanitaire. Ainsi, en deux ans, l’enseigne a été en mesure d’accueillir une quarantaine d’établissements.
“Nous souhaitons atteindre le cap des 75 campings d’ici la fin de l’année”, insiste Olivier Lachenaud, directeur général de Vacances Camping Paradis. D’ici 2024, l’enseigne souhaite atteindre les 150 établissements, en transformant majoritairement des campings existants. “
C’est quasiment impossible aujourd’hui de construire de nouveaux campings, concède Olivier Lachenaud.
Nous visons avant tout les indépendants qui souhaitent se sentir moins isolés. Le métier de patron de camping a beaucoup changé. Il ne suffit plus d’accueillir les clients. Il faut animer et répondre aux différentes attentes. Aujourd’hui on propose un panel d’outils qui simplifie la vie de nos franchisés.”
Être proche des clients
Pour transformer un camping existant, le réseau Vacances Camping Paradis estime qu’un investissement de 15 000 euros est nécessaire.
“Avant tout pour le porche d’entrée et les panneaux au sein de l’établissement”, explique Olivier Lachenaud. Et si l’enseigne vise des patrons de campings déjà installés, elle n’est pas fermée aux candidats extérieurs, prêt à reprendre un établissement. En ce sens, le réseau sera pour la première fois présent au salon Franchise Expo Paris qui se tiendra en mars prochain.
“On a hâte d’y être. Cela va permettre de nous faire connaître et de montrer notre offre de camping aux candidats qui peuvent être perdus dans l’ensemble des secteurs qui sont proposés”, insiste Olivier Lachenaud. Pour cela, Camping Paradis recherche avant tout des profils proches des clients, qu’ils soient investisseurs ou opérationnels dans leurs établissements. Mais aussi ayant une capacité financière importante.
“L’apport minimum nécessaire pour racheter un camping dans son ensemble étant de 500 000 euros. De fait, nous visons des profils qui ont déjà effectué une partie de leur carrière et qui ont bien gagné leur vie”, insiste Olivier Lachenaud. Et pour se développer, le réseau recherche des établissements d’environ 200 emplacements, ayant la capacité d’accueillir 1 000 clients. Parmi les zones visées en priorité : les Landes et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur arrivent en tête.
“Ce sont des territoires où l’on peine à trouver des établissements de taille raisonnables, correspondant à nos attentes”, insiste le directeur général de l’enseigne.
Optimisme
Côté activité, le réseau est plutôt confiant pour les mois à venir et semble avoir passé l’année 2021 sans trop d’encombre malgré la crise sanitaire, en réalisant un chiffre d’affaires avoisinant les 70 millions d’euros.
“Aujourd’hui, à fin janvier, on voit que la saison est bel et bien lancée. Les consommateurs réservent leurs vacances de juillet et août prochain. Nous avons une volumétrie de réservations importante et nous sommes très en avance sur le rythme de l’année dernière. Les clients ont pris plaisir à faire leur été avec nous et ont pris conscience des avantages du camping. Nous sommes sans doute le type d’hébergement qui a le moins souffert pendant la crise”, estime Olivier Lachenaud.
