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Budji, une franchise de corn-dogs kawaï

Après avoir créé l’enseigne de street-food japonaise Budji en 2020 à Paris et démocratisé la consommation de corn dog, autour des codes de la pop culture, Ganesh et Sandra Coumar, associés mais également frère et soeur, parient aujourd’hui sur le modèle de la franchise pour étendre leur concept à tout l’hexagone. Explication avec le duo d’entrepreneurs.

Devanture orangée, stickers de chats apposés sur les vitres de leurs restaurants, brochettes panées, difficile de passer à côté de la devanture de Budji, à Paris sans être piqué de curiosité. L’enseigne de street-food japonaise, créée en 2020 dans le 9ème arrondissement de Paris par Ganesh Coumar et sa sœur, Sandra, en fait d’ailleurs un atout pour attirer les consommateurs, au moment de la pause déjeuner. Après avoir baigné dans la pop culture japonaise depuis tous petits et avoir, plus tard, voyagé au Japon et en Corée du Sud, où nous avons découvert les saveurs de la street-food, nous avons décidé de les rapporter en France. Autour de la création d’un café japonais, qui s’est ensuite transformé en un restaurant spécialisé dans le corn-dog [saucisse sur bâtonnet ou beignet de saucisse]. Une spécialité qui a rencontré petit à petit son succès. De même, notre charte graphique inspirée des mangas avec nos propres mascottes de chats favorise un attachement à la marque. L’une d’entre elles s’appelle d’ailleurs Budji”, expliquent Ganesh et Sandra Coumar. Depuis, Budji compte deux unités en succursales dans la capitale, la dernière ayant ouvert en mars 2022 et accueille entre 100 et 150 clients par jour, voir 200 à 250 clients dans chaque établissement pendant les vacances, venant aussi bien pour son corn dog à la saucisse, au fromage ou les deux, ses multiples panures (panko à la japonaise, ou à base de corn flakes) que pour ses sauces maison préparées dans l’atelier de l’enseigne (Essonne). A noter que Budji propose aussi des desserts faits-maison et du bubble-tea, pour s’ancrer dans la tendance du marché. Le tout pour un ticket moyen oscillant entre 15 et 20 euros, poursuit le duo d’entrepreneurs.
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Une franchise kawaï en plein essor

Fort de son succès, le concept, kawaï (qui veut dire mignon en japonais), devrait d’ailleurs s’étendre à tout Paris, puis aux quatre coins de la France. Nous ouvrons deux autres succursales début 2023 à Paris, dans le 13ème et au sein du Forum des Halles (4ème). Ce sera l’occasion de mettre à l’épreuve notre système logistique avant de le proposer à nos futurs partenaires. Nous recherchons, depuis l’été 2022, nos premiers franchisés hors région Ile-de-France pour ouvrir à Reims et Rouen, poursuivent Ganesh et Sandra Coumar. La direction ambitionne également d’ouvrir dans des villes étudiantes et populaires, telles que Lyon, Lille, Nice et Marseille pour accélérer sa notoriété. Mais aussi cibler une population âgée de 15 à 35 ans en moyenne et leurs parents, par la suite”. Il n’est pas non plus exclu, à terme, que le concept s’exporte hors hexagone. Nous avons également des demandes de candidats implantés en Belgique mais aussi au Luxembourg et en Suisse, ajoutent les fondateurs de Budji qui, à terme visent les 30 unités franchisées d’ici 2025 (hors succursales). Pour cela, Ganesh et Sandra Coumar proposent à leurs futurs franchisés d’adhérer à l’enseigne autour de deux formats de restaurant ; soit la vente à emporter (comme à l’image de la future implantions des Halles), ou bien le format ‘places assises’, moyennant chacun, une superficie respective de 50 et 60 m² (cuisine et réserve comprise). A noter que la fratrie ne s’entourera que de profils ayant déjà certaines notions de commerce.
Nous recherchons des profils variés pour rejoindre l’aventure mais nous favoriserons les personnes issues de la restauration ou ayant déjà géré un ou plusieurs commerces. Nous ciblons aussi des profils investisseurs capables d’ouvrir plusieurs points de vente ensuite. Et bien sûr, des profils en reconversion. L’important, c’est d’aimer la cuisine asiatique avant tout ! Ensuite, les candidats doivent s’attendre à gérer une équipe de 2 ou 3 personnes sur place, précisent Ganesh et Sandra Coumar.
Dans un premier temps, la fratrie formera elle même ses partenaires au savoir-faire de l’enseigne avant d’optimiser la transmission de la partie théorique.Nous formerons les franchisés pendant trois semaines. Ensuite, nous les accompagnerons 10 jours avant l’ouverture du restaurant, en plus de leur faire bénéficier d’un accompagnement mensuel. Nous sommes d’ailleurs en train de peaufiner cette étape, ainsi que tout ce qui concerne la logistique autour de notre centrale d’achats. Nous aurons également une formule de e-learning à destination des employés. Mais seulement à partir du moment où nous aurons atteint le seuil des 10 franchises.
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Une enveloppe de 95 000 à 100 000 euros

Enfin, pour adhérer à Budji et ce, pour une durée de 7 ans, les candidats et candidates devront consentir à un investissement global compris entre 95 000 euros et 100 000 euros (hors fonds de commerce) avec un apport personnel compris entre 30 000 et 35 000 euros. Un financement qui comprend 15 000 euros de droits entrée, auquel il faut ajouter des redevances (6 % et 1 % du CA, la dernière partie dédiée à la communication et au marketing de l’enseigne). Sachez en tout cas, que l’activité est très rentable. Notre prévisionnel, à 3 ans, indique déjà qu’il est possible de réaliser un chiffre d’affaires annuel de 500 000 euros. Mais le montant peut être atteint dès la première année selon l’emplacement du point de vente, indiquent Ganesh et Sandra Coumar. A noter toutefois que le réseau demande une avance sur le droit d’entrée, d’un montant de 5 000 euros (hors taxes), exigible en contrepartie de la réservation de la zone choisie. Le petit plus de Budji ? Proposer un pack marketing inédit à ses franchisés lors de l’inauguration de leur point de vente. “Il est possible de faire venir sur place les mascottes de l’enseigne pour attirer l’œil de la future clientèle”, concluent les fondateurs de Budji qui pourront aussi leur livrer des produits dérivés, en édition limitée, afin qu’ils puissent faire de la vente additionnelle dans leur restaurant (stickers, peluches mascottes, etc).
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