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Avec la franchise, So.bio vise la périphérie urbaine

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Racheté en 2018 par Carrefour, le réseau spécialisé dans la distribution alimentaire bio, amorce un nouveau virage. Avec la franchise, So.bio souhaite accélérer son développement, notamment dans les Hauts-de-France et le Grand-Est.

Lancée en franchise il y a deux ans, l’enseigne So.bio amorce une nouvelle phase dans son développement. L’enseigne, rachetée en 2018 par Carrefour, affiche un parc de près de 70 magasins. D’ici la fin de l’année, l’enseigne souhaite atteindre le cap des 80 points de vente, dont la moitié tenue en franchise So.bio.
“Lorsque nous avons racheté So.bio, le réseau comptait huit magasins en succursale, présents essentiellement dans le Sud-Ouest. Aujourd’hui, nous avons 70 points de vente, donc 24 franchisés, implantés un peu partout sur le territoire français”, explique Elisa Mollen, responsable du développement pour les marques So.bio et Bio C’ Bon.
À terme, l’enseigne souhaite doubler son maillage territorial. “Nous souhaitons ouvrir une trentaine de magasins d’ici les quatre prochaines années”, annonce Elisa Mollen. Dans le viseur de So.bio : les régions des Hauts-de-France, du Grand Est mais également la Bretagne où l’enseigne est encore peu voire pas du tout présente.
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Pour devenir franchisé So.bio, un investissement de 800 00 à 900 000 euros est nécessaire, dont 200 000 euros d’apport. Coté droit d’entrée, la marque a opté pour un mécanisme original et demande 1 % du CA la deuxième année d’exploitation, avec un acompte de 25 000 euros en intégrant le réseau. “Nous avons fait le choix d’un droit d’entrée variable qui se veut proportionnel au CA réalisé”, insiste la responsable du développement. En matière de redevance, 1,5 % du CA pour l’animation et 1 % du CA pour la communication sont demandés mensuellement. “Dès la première année, un franchisé est en mesure de réaliser 1 million d’euros de chiffre d’affaires”, affirme Elisa Mollen.
Plus d’informations : Ouvrir une franchise So.Bio
Et si l’offre alimentaire est le cœur du concept So.bio, 12 % du CA est réalisé par la santé, beauté et l’hygiène. “Nous avons une équipe en interne qui a pour mission de dénicher les pépites en matière de nouveautés sur ce segment. Comme ce fut le cas avec tout ce qui est produits d’hygiène solides”, détaille Elisa Mollen. En matière de profils, le réseau voit venir à lui, logiquement, des franchisés Carrefour qui souhaitent se diversifier. Mais pas seulement. S’il n’y a pas la nécessité d’être issu du secteur de l’alimentaire pour intégrer l’enseigne, la tête de réseau constate que majoritairement les futurs franchisés affichent une expérience dans ce domaine.
“Que cela soit dans la grande distribution ou le commerce au sens large. Ce que nous recherchons avant tout chez un candidat c’est la curiosité pour notre secteur d’activité. La plupart de nos franchisés n’y connaissaient rien de la bio avant de nous rejoindre. Ce qui compte pour nous c’est l’attrait que nos futurs partenaires ont pour le secteur et le professionnalisme qu’ils affichent. C’est ce qui fait la réussite du magasin”, affirme Elisa Mollen.
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La marque du groupe Carrefour vise des emplacements de périphérie, d’environ 500 mètres carrés de surface de vente, situés dans des zones commerciales. “Idéalement dans des pôles alimentaires, à côté d’une boulangerie, d’un caviste, d’une épicerie vrac ou encore d’un hypermarché”, détaille Elisa Mollen. Pour implanter un magasin So.bio, une zone de chalandise de 20 000 habitants minimum est nécessaire.
“Nous souhaitons avoir un rayonnement assez grand, car notre ADN avec So.bio reste la périphérie. Pour l’activité en centre-ville, nous misons davantage sur l’enseigne Bio C’ Bon”, insiste Elisa Mollen.
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L’enseigne Bio C’ Bon était, elle aussi, passée sous le giron de Carrefour. À l’époque, la marque ne possédait que des magasins en succursale.
“Aujourd’hui, Bio C’ Bon, c’est 99 unités. Nous attendons de consolider les bases du modèle économique pour amorcer un véritable développement. Le cœur de cible de ce réseau est vraiment différent de So.bio : on est sur des formats de magasins plus petits, uniquement situés en centre-ville avec une dimension proximité très forte”, affirme Elisa Mollen.
Le groupe Carrefour compte bien capitaliser sur ces deux marques, complémentaires, et n’envisage pas de les fusionner sous une seule et même enseigne. Du moins à court terme. “Ce n’est pas du tout l’objectif. Bio C’ Bon a une vraie belle notoriété en centre-ville, notamment à Paris. De son côté, So.bio est également bien connue dans le Sud-Ouest et commence à l’être au niveau national. Cela serait dommage de casser tout ce qui a été bâti jusque-là, confie Elisa Mollen. En revanche, des synergies au niveau de la tête de réseau, notamment en animation et en approvisionnement, ont été mises en place.”
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