Selon l’Insee, le produit intérieur brut (PIB) continue de chuter. Au deuxième trimestre, ce dernier s’est effondré de 13,8 %. Les dépenses de consommation des ménages chutent, quant à elles, de 11 %.
L’impact de la crise du Covid-19 sur l’économie française est sans appel. Après une chute de 5,9 % au premier trimestre, le PIB continue de s’effondrer. Selon l’Insee, le produit intérieur brut a en effet dégringolé de 13,8 % sur le second trimestre 2020.
“Il est ainsi 19 % plus bas qu’au deuxième trimestre 2019. L’évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l’arrêt des activités ‘non essentielles’ dans le contexte du confinement mis en place mi-mars et début mai”, constate l’Insee. Malgré la levée progressive des restrictions début mai, l’activité reprend graduellement mais l’économie continue d’être impactée.
Moins de consommation
Logiquement,
la consommation des ménages a fortement chuté au premier semestre. Après une baisse de 5,8 % sur les trois premiers mois de l’année 2020, c’est une chute de 11 % qui a été constatée au second trimestre. Un retrait négatif qui se matérialise davantage du côté des services (- 15,3 % après une première baisse de -5,8 % au 1er trimestre). Du côté des biens, la chute est plus mesurée atteignant -7,1 au second trimestre (vs -6,8 %)
“S’agissant des biens, la consommation de biens fabriqués baisse nettement (-12 % après -16 %) et les dépenses en énergie baissent également (-11 % après -3,7 %) en raison notamment de la forte baisse des achats de carburant liée au confinement”, analyse l’Insee.
Alimentaire
Les dépenses alimentaires, quant à elles, ne se replient que légèrement (-0,5 % après +2,8 %). Toutefois, les dépenses de services de transports reculent fortement avec une chute de -45,8 % (après 13,1 % sur les trois premiers mois de l’année). Une tendance similaire est constatée par le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Au second trimestre, l’activité s’effondre de 52,9 % après une première chute de 16,5 % au premier trimestre. Autant dire que la fin d’année sera scrutée avec attention par les différents acteurs économiques qui espèrent tous une récession moins violente que prévue.