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À la recherche de profils investisseurs pour lui permettre d’accélérer son maillage territorial, la filiale française du spécialiste américain du poulet pané vise près de 300 nouvelles ouvertures d’ici 5 ans.
Après cinq années en sommeil, le spécialiste américain du poulet retrouve les sentiers du recrutement. Fort de quelques 300 restaurants en France, la filiale du groupe Yum! (Pizza Hut, Taco Bell) souhaite désormais clairement accélerer. Après 17 ouvertures en 2021, KFC vise, à présent, la création de 40 nouveaux restaurant en moyenne par année. Rappelons que 100 % des établissements de l’enseigne sont aujourd’hui exploités en franchise. Mais attention avec un profil de candidats recherchés bien spécifique.“Nous recherchons des futurs franchisés qui se projettent sur l’ouverture d’une dizaine de restaurants minimum sur 5 ans”, explique Cédric Losdat, directeur général de KFC France.Autant dire que la franchise KFC s’adresse avant tout à des profils orientés investisseurs. En somme, du private equity ou des chefs d’entreprise issus de l’hôtellerie restauration, de la distribution ou des services, avec suffisamment de surface financière, pour monter en puissance dans le réseau via les multiples formats de restaurants proposés par l’enseigne. À ce jour, le plus gros franchisé, AmRest, détient près de 73 restaurants.
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Un tiers des ouvertures en centre-ville
En effet, la marque américaine propose aujourd’hui plusieurs concepts d’établissements en fonction de la zone de chalandise visée. Cela va du drive, à un format centre-ville (baptisé “in line”), en passant par un concept “small box”, destiné aux zones de flux, ou encore des restaurants de centres commerciaux ou via la forme de concession (autoroutes) avec des partenaires pétroliers.“Près d’un tiers de nos nouveaux projets sont destinés aujourd’hui à des implantations en centre-ville”, poursuit Raphaël Revesz, directeur du développement de KFC France.Les dirigeants annoncent un chiffre d’affaires annuel de 2,2 millions d’euros en moyenne par restaurant. Avec un payback moyen de 4 ans. Hormis l’achat du terrain, il faut compter entre 800 000 et 1,5 million d’euros d’investissement pour ouvrir un restaurant. Aujourd’hui, le drive est le premier canal de l’enseigne avec 35 % des ventes. Viennent ensuite la restauration en salle (25 %) et la livraison (20 %).
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En termes de futures ouvertures, KFC France ne cache pas ses ambitions : “Nous avons en tête d’ores et déjà des zones bien identifiées. Nous avons la volonté de doubler le nombre de restaurants sur cinq ans avec 300 nouvelles ouvertures prévues”, note Cédric Losdat. Sur ses performances financières, KFC a affiché sur 2021 un CA de 617 millions d’euros, en hausse de 20 % sur 2020 (+ 9 % vs 2019). “Nous avons vu notre part de marché passer de 1,7 % à 2,1 % entre 2019 et 2021. Segment de la boulangerie compris”, poursuit Cédric Losdat. Côté filière et approvisionnement, KFC va doubler son approvisionnement en volailles française d’ici fin 2022. Les producteurs français vont ainsi devenir les premiers fournisseurs de poulet des restaurants KFC dans l’Hexagone, représentant 40 % de leur approvisionnement. Production locale toujours, dès le mois de mai prochain, KFC panera l’intégralité de son poulet avec de la farine de blé 100 % française grâce à son partenariat avec Les Grands Moulins de Paris.À LIRE AUSSI : Folie du burger en France : fast-food and curious !
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