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Après 21 ans, Easy Cash rajeunit sa marque

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L’enseigne de produits reconditionnés cherche aujourd’hui plus que jamais à séduire la Gen Z, cette jeune génération qui fera la clientèle de demain. Une tranche de la population très sensible aux problématiques écologiques et environnementales.

Neuf millions. C’est le nombre de produits rachetés par an et proposés dans plus de 125 points de vente de l’enseigne Easy Cash, lancée par Jérôme Taufflieb en 2001 et qui aura réalisé plus de 200 millions de chiffre d’affaires en 2021. L’ambition de son fondateur désormais ? Après plus vingt ans sans un seul lifting, il était nécessaire de rajeunir la marque. La cible désormais ? La fameuse Gen Z, ces jeunes nés après 1997. “Nous avons un cœur de cible familial, compris entre 30 et 50 ans. Mais si les plus jeunes ont une véritable appétence pour le marché de l’occasion, plus particulièrement sur le digital, ils délaissent les points de vente physique. Nous souhaitions faire en sorte que le magasin des parents deviennent aussi celui des enfants. C’est la raison pour laquelle nous faisons évoluer le discours de marque et la plateforme de marque : pour créer une rupture”, explique le président et fondateur de l’enseigne, Jérôme Taufflieb. Et cela s’illustre avec des communications axées sur les produits, tournées vers la vente et le sourcing (rachat), mais surtout, inspirées des codes des jeunes pour garantir un effet visuel d’impact. “Avec des mots forts, un langage écrit parlé et un choix de casting original pour montrer que l’occasion, avec Easy Cash, ça ne concerne pas que les 50 ans ! Et un logo rajeuni qui jusqu’à présent, n’avait pas été changé depuis sa création.” Le parti pris au-delà d’opter pour un ton plus incisif dans cette nouvelle campagne de marque ? Insister sur l’ADN d’Easy Cash et renforcer le lien de confiance entre la marque et les consommateurs.
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Easy Cash, l’occasion en toute confiance devient Easy Cash, c’est bon d’être cash afin de mettre en évidence nos valeurs de transparence. Que ce soit sur les prix d’achat, de vente, que sur nos marges et nos processus. Nous sommes clairs avec la clientèle sur ce que l’on garantit, ou pas”, poursuit Jérôme Taufflieb.
La nouvelle identité, conçue avec les agences St John’s et Dragon Rouge (refonte graphique), se décline d’ores et déjà sur le site web de la marque et en magasin, autour d’opérations promotionnelles et d’animations engageantes pour les visiteurs. “Nous proposons à nos clients de se prendre en photo en magasin pour qu’à l’issue d’une sélection de ces clichés, ils puissent devenir les prochains mannequins de la campagne de publicité”, précise le fondateur.  Second objectif de ce travail de “lifting” : attirer de nouveaux collaborateurs au sein des rangs, en plus des 1 200 répartis dans tout l’Hexagone.
Et surtout, faire venir d’avantage de jeunes, notamment pour qu’ils se forment au métier d’équipier. Les jeunes sont en quête de sens aujourd’hui alors quoi de mieux que l’écoresponsabilité et la seconde vie des produits pour s’y retrouver ? Le rajeunissement d’image vise aussi de potentiels franchisés !”, poursuit Jérôme Taufflieb.
visueleasycash En plus d’inciter ces derniers à prendre part, eux aussi, à cette économie vertueuse et à lutter contre l’obsolescence programmée, le rajeunissement d’Easy Cash ambitionne également de renforcer le “contrat de confiance de la marque” envers les consommateurs. Et à terme, de se structurer via deux labellisations (Lucie 26000 et Enseigne Responsable). Ces produits reconditionnés, puis revendus (des téléphones allant de 1 à 800 euros, par exemple), font en effet l’objet de tests pour lutter contre le recel, et ce depuis les débuts de l’enseigne. “Parmi nos valeurs phares, la traçabilité de produit, avec, une capacité de notre part à donner le pedigree complet du produit et une garantie d’un an après l’achat, autour d’une capacité nominale de 85 %, contre 80 % en reconditionné habituellement via d’autres enseignes. On est aussi satisfait ou remboursé sous deux semaines pour s’aligner avec le délai de rétractation légal sur internet. Tel est notre contrat de confiance”, insiste le fondateur pour se démarquer de la concurrence.
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La refonte enclenchée, EasyCash peut entièrement se redéployer sur le territoire. Mais pas avec l’enseigne Everso né en 2021. Si, pour rappel, il avait été question en avril 2021 d’éventuellement fusionner les deux réseaux, puisque proposant des produits similaires (mais dans un univers plus haut de gamme cette fois-ci), les deux concepts resteront complémentaires, mais bel et bien distincts, assure Jérôme Taufflieb :
Nous avions pensé à fusionner mais après avoir revu le modèle, les deux concepts resteront finalement séparés et Everso restera en centre-ville. Nous avons d’ailleurs ouvert à Nice il y a deux mois autour d’un format luxe”.
En revanche, le développement d’Easy Cash est imminent. Dix nouveaux points de vente devraient voir le jour sur l’année 2022. “Nous avons ouvert mercredi 11 mai au Mans et des ouvertures sont prévues à Issoire, Annecy, à Chambly (Oise), en périphérie d’Amiens, en centre-ville de Grenoble et de Villeurbanne. Et puisque nous sommes agiles, nous ouvrons des corners en hyper-marché avec Cora sur Nancy. Ainsi, cinq points de vente de ce type sont déjà ouverts à l’heure actuelle.” Mais pour celles et ceux qui voudraient acheter sur internet des produits proposés par Easy Cash (high-tech, consoles, smartphones et jeux vidéo), ces derniers pourront aussi passer via la plateforme Showroom Privé avec laquelle l’enseigne vient de signer un partenariat.
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