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Anacours : la réussite en tandem

Née il y a douze ans, l’enseigne Anacours, spécialiste du soutien scolaire, a entamé son développement en franchise en 2009. Dans un secteur qui conquiert essentiellement ses parts de marché sur le travail au noir, elle mise sur la qualité des process pour gagner la confiance des parents.
 
Comme de nombreux étudiants, Stéphane Cohen, le fondateur et dirigeant d’Anacours, a lui-même donné des cours à domicile durant ses études. “C’est quelque chose que j’aimais faire et je me suis rendu compte que je ne pouvais satisfaire toute la demande”, raconte-t-il. Il y avait un vrai besoin de la part des parents d’avoir un complément de scolarité, de permettre à leurs enfants d’être accompagnés en cours particuliers. Mais à cette époque, il n’y avait pas assez de structures, pas assez d’offres par rapport à la demande”. 
En tant qu’ingénieur réseau, il rejoint tout d’abord un grand groupe de télécommunication et peaufine durant deux ans son projet. Une expérience qui lui a permis d’acquérir une bonne connaissance des systèmes d’information, des organisations et des process et qui lui sera utile pour développer son concept.
Celui-ci voit le jour à la fin de l’année 1999. Jusqu’en 2006, Anacours fonctionne de façon centralisée, par le biais d’un centre d’appels. Jusqu’à ce qu’une première unité ouvre ses portes à Lyon (69). “Nous voulions tester le fait d’avoir une agence sur rue. Cela permettait, premièrement, de se rapprocher des clients et des enseignants. Et deuxièmement, pour le conseiller, de bien connaître la clientèle et les professeurs et d’avoir un environnement de travail un peu plus agréable que sur un plateau d’appels”. Pour la personne qui tient l’agence au niveau local, ce système offre également l’avantage de pouvoir adapter le profil des professeurs aux spécificités de la zone de chalandise.
Le modèle ayant fait ses preuves en termes d’attractivité, de réassurance et de fidélisation, quatre autres agences en succursale sont créées. En 2009, pour accélérer son développement, Anacours se lance en franchise. Depuis, une vingtaine d’unités en commerce organisé ont été inaugurées. “Nous visons les 60 agences d’ici 2014”, ajoute Stéphane Cohen.
 
Gagner la confiance des parents
S’il existe quelques enseignes nationales et des acteurs au plan local, le dirigeant souligne la forte concurrence du travail au noir. C’est sur ce terrain que l’essentiel des parts de marché est à conquérir. Et pour y parvenir, il faut avant tout rassurer les parents d’élèves sur la qualité des enseignants et de leurs prestations. “Cela a toujours été notre point fort. Nous avons été quasiment les premiers à faire des tests de connaissances. Nous faisons des entretiens individuels en face-à-face très rapidement. Nous avons obtenu la certification Qualicert…”
Une cellule recrutement centralise en amont tous les CV et vérifie leur conformité avec les exigences de l’enseigne. Puis un entretien en agence est organisé. Mais comme le souligne Stéphane Cohen, “le recrutement ne s’arrête pas le jour où le professeur a signé son mandat. Nous avons des retours des parents d’élèves, grâce à des enquêtes de satisfaction, à un suivi, etc.”. 
 
Des process bien rodés
Lorsqu’il intègre le réseau, le franchisé reçoit une formation initiale de trois à quatre semaines puis une assistance à l’ouverture d’une dizaine de jours répartie sur les trois premiers mois. Il sera au départ seul dans sa structure (en général entre 18 et 24 mois), avant de recruter son premier salarié. Pour l’aider dans ses missions, Anacours met à sa disposition tout un système d’information. “Cela va lui permettre de monter en capacité très rapidement. La gestion des paies des professeurs, des contrats, les plannings… tout est automatisé, détaille-t-il. Le franchisé a juste à s’occuper de la relation avec ses clients et ses enseignants.”
 

Repères

Contrat : franchise

Durée : 7 ans

Droit d’entrée : 37 600 euros

Investissement : entre 70 000 et 80 000 euros

Emplacement : n°1 Bis ou n°2

Redevances : 2 % du volume d’affaires la première année (3 % la 2e, 4 % la 3e) pour les royalties, 1 % de redevance de plate-forme informatique, 2 % de publicité nationale.

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