Quand on est franchiseur, bien gérer ses contacts est essentiel. Notamment pour détecter et intégrer de nouveaux candidats à la franchise. Dans ce travail, il peut être utile de se faire aider d’un outil spécifique. Encore faut-il bien le choisir.
Adieu Excel, bonjour outil spécifique.
“De nombreux franchiseurs investissent des sommes colossales dans des portails de mise en relation mais se contentent de recevoir les contacts par e-mail : ils n’utilisent même pas de fichier Excel pour les gérer”, constate Mehdi Taleb, CEO d’Everfruit Digital, agence de growth marketing à destination des réseaux de franchise. Or, un outil de gestion de contacts, surtout s’il est spécifique, permet de suivre au mieux ses candidatures et donc de développer sa franchise.
“Un logiciel spécifique gère l’ensemble des actions entre le franchiseur et les candidats”, note Laurent Delafontaine, associé-fondateur d’Axe Réseaux.
Il cite notamment la possibilité d’indiquer dans l’outil des remarques sur les candidats, l’avancée dans la relation avec chacun (appel, rendez-vous physique, envoi du dossier, etc.) ou encore d’organiser des rendez-vous de manière automatique. Mehdi Taleb insiste quant à lui sur la structure qu’apporte de tels outils :
“Les outils définissent des étapes à suivre : cela permet de structurer le process de recrutement et de le rendre plus performant”, estime-t-il. Une performance qu’il est possible de suivre via des indicateurs : coût par contact, taux de conversion… De quoi, ensuite, s’améliorer.
Une liste de critères essentiels
Pour choisir le meilleur outil, il s’agit avant tout de comprendre les besoins de son réseau afin de choisir des fonctionnalités adaptées. Pour Mehdi Taleb, le fil rouge à suivre est le process. “Il est essentiel de connaître son process et de structurer son logiciel en fonction”, explique-t-il. L’objectif est avant tout d’aider les équipes dans leur travail au quotidien et non de tout révolutionner. Ensuite, certains critères sont incontournables quel que soit le réseau, comme l’automatisation : envoi d’e-mails de prise de contact, génération de rappels, etc. Autre critère essentiel, selon Laurent Delafontaine : la possibilité de se connecter en nomade, depuis n’importe quel poste et depuis n’importe quel endroit.
“Il est intéressant également que le logiciel soit exploitable sans connexion à Internet”, précise Laurent Delafontaine.
Il est important aussi que l’outil soit en mesure de gérer des fichiers pour, par exemple, envoyer le DIP, voire même le signer de manière électronique.
Regarder les références
On choisit un outil, bien sûr, mais aussi un prestataire. Il s’agit donc de s’assurer qu’il tient bien la route : une petite enquête peut s’avérer utile sur sa date de création, sa santé financière, etc. Laurent Delafontaine invite aussi à regarder ses références :
“Il faut s’assurer que le logiciel soit déjà utilisé par un certain nombre de clients”. Et si ces derniers ont le même genre de problématiques, c’est encore mieux. Il est bien également de se pencher sur les services qu’offre le prestataire, comme de la formation. Laurent Delafontaine insiste aussi sur l’utilité d’une hotline.