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Face à la saison d’hiver morte, Sherpa tire la sonnette d’alarme

L’enseigne Sherpa souhaite d’urgence voir ses magasins être placés en liste S1. Durant le mois de décembre dernier, les commerces ont fait face à des chutes d’activité de près de 60 %

En novembre dernier, Olivier Carrién, président de Sherpa, nous expliquait qu’il souhaitait que ces magasins intègrent la liste S1 des activités soumises à des restrictions d’activité. Sans nouvelle du gouvernement, ce dernier remonte au créneau en tirant la sonnette d’alarme face à la saison blanche à laquelle il fait face. Avec la fédération Saveurs Commerce, Olivier Carrié a axé ses revendications autour de deux axes. Le premier : l’accès au fonds de solidarité à hauteur de 15 % du CA pour les commerces enregistrant une baisse de 50 à 70 % de CA et cela jusqu’au mois de mai. Le deuxième s’articule autour du maintien du fonds de solidarité à hauteur de 20 % du CA pour les commerces ayant enregistré une baisse supérieure à 70 % de leur CA et ce jusqu’au début du mois de mai. Et non uniquement pour le mois de décembre 2020  comme c’est actuellement le cas.
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Comme le souligne l’enseigne, les magasins ont fait face, durant le mois de décembre dernier, à une perte de plus de 200 000 euros de CA. Soit une baisse de 60 % par rapport à la même période en 2019. À cela s’ajoute les loyers élevés auxquels sont confrontés les magasins. Pour une compensation à ce titre de 10 000 euros. “Il faut comprendre qu’au 15 mars 2021, nos commerces de station auront subi des pertes supérieures à 60 % en moyenne sur une année complète. Sur Val Thorens par exemple, et alors que 6 superettes sur 8 ont baissé le rideau, les 2 restantes réalisent moins de 30 % de leur CA”, explique Olivier Carrié. L’activité de ces superettes de station reste évidemment ultra-saisonnière. Comme le souligne l’enseigne, le CA réalisé du 15 décembre au 15 avril avoisine généralement 85 % du chiffre d’affaires annuel. “Cela signifie que chaque mois d’activité en hiver doit générer trois fois le 1/12è des coûts fixes annuels. Même si les remontées mécaniques rouvraient en mars-avril, il serait impossible de retrouver un équilibre financier”, conclut Sherpa.
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