En septembre dernier, Hema installait ses premiers corners dans les magasins Franprix. Aujourd’hui, le réseau entend accentuer cette stratégie. Stéphane Frenkel, directeur de Hema en France, revient pour L’Officiel des Réseaux sur cette nouvelle tendance. L’occasion également d’évoquer les nouvelles habitudes de consommation.
Annoncé en septembre dernier, le déploiement des corners Hema au sein des magasins Franprix prend de l’ampleur. En effet, face aux bonnes performances de cette association, les deux réseaux ont fait le choix d’intensifier le nombre de shop in shop. Stéphane Frenkel, directeur de Hema en France nous explique comment est né ce partenariat. “Franprix voulait étoffer son offre non-alimentaire et nous a identifié comme marque experte dans ce domaine. Nous avons rencontré les équipes et nous nous sommes très bien entendus, et au-delà des chiffres, c’est ce qui a fortement poussé Hema à collaborer avec Franprix. Nous avons signé en septembre une phase de test dans 15 magasins”, insiste-t-il.À LIRE AUSSI : Hema lance officiellement la franchise en France
200 corners
Dès le mois de novembre, Franprix étant satisfait de cette collaboration a demandé à l’enseigne néerlandaise d’intensifier le déploiement. Fin 2019, une soixantaine de corners, majoritairement situés dans les magasins parisiens de Franprix, ont ainsi été déployés. “Début janvier, nous avons décidé d’accélérer ce développement pour intégrer près de 200 corners”, explique Stéphane Frenkel.Innovation
Franprix n’est pas le seul acteur de la grande distribution à déployer des corners d’autres marques dans ses magasins. Carrefour, Auchan, Casino… Toutes les enseignes semblent se saisir de cette tendance nouvelle. “Ces acteurs se sont rendus compte que leurs surfaces de vente étaient trop grandes pour leurs offres et ont compris qu’il fallait les optimiser. D’où l’idée de multiplier les corners”, analyse Stéphane Frenkel avant de conclure : “Cela va s’intensifier avec les années. Pour moi, c’est une très bonne chose car c’est de l’innovation. Ne rien faire c’est mourir et il faut pouvoir se transformer.”Retrouvez l’ensemble de l’interview de Stéphane Frenkel, directeur général de Hema en France :
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