L’enseigne Fitness Park a annoncé le déploiement de la master-franchise à l’international afin d’accentuer sa présence hors de l’Hexagone. Le point avec Georgia Cadudal, directrice générale animation & développement France & international.
Pourquoi avoir décidé de lancer la master-franchise ?
Nous étions, au départ, plutôt décidés à poursuivre notre croissance en France. Nous estimons en effet que nous avons le potentiel d’ouvrir 300 clubs dans les trois prochaines années. Mais des partenaires franchisés nous ont fait part de leur volonté d’ouvrir une unité à l’étranger. Ce qui a été le cas pour l’un d’eux au Portugal. Nous nous sommes rendus compte que pour accentuer ce développement, il fallait que nous soyons en mesure de déléguer le développement car nous ne pouvions pas le faire en interne. Tout simplement parce qu’il faut bien connaître la zone sur laquelle on souhaite s’installer. Cela nous a donc paru évident de transmettre notre savoir-faire à des masters-franchisés.
Quels sont les pays visés avec cette stratégie ?
Notre priorité, ce sont bien évidemment les pays proches. Nous sommes donc présents au Portugal et la première ouverture en master-franchise se fera en Espagne, à côté de Madrid, courant avril. Nous souhaitons nous implanter en Belgique, en Suisse, en Italie et dans tous les pays d’Europe centrale. Pour chaque pays, nous avons généralement besoin d’un master-franchisé. Dans certaines zones, comme en Italie où les opportunités sont nombreuses, il y a de la place pour deux partenaires.
Quels profils de candidats recherchez-vous ? Faut-il qu’ils soient issus du pays sur lequel vous souhaitez vous implanter ?
Il est obligatoire que le futur master-franchisé soit issu du territoire ou du pays qu’il souhaite investir. Autre prérequis indispensable : il est nécessaire qu’il affiche une réussite commerciale, avec une autre franchise ou en tant qu’indépendant, dans ce même pays. Un apport conséquent, d’au moins 1 million d’euros, est aussi demandé. Le candidat doit avoir la solidité financière pour ouvrir trois clubs minimum mais aussi pour pouvoir assurer un rythme d’ouvertures. Cet apport doit également lui permettre d’embaucher, dès le départ, un directeur d’exploitation et un directeur du développement.
Avez-vous d’ores et déjà des candidats intéressés ?
Oui, depuis 18 mois maintenant nous sommes régulièrement sollicités. L’année dernière, notamment, nous avions beaucoup de demandes lors du salon Franchise Expo Paris (qui se tient, cette année, fin mai à Porte de Versailles, ndlr.) mais nous n’étions pas prêts donc nous refusions ces sollicitations. Du coup, maintenant que nous sommes en mesure d’amorcer ce développement, nous rappelons tous ces candidats. Nous avons, à date, une dizaine de personnes prêtes à ouvrir leur première unité. D’ici 5 ans, notre volonté est d’être implantés dans 5 pays proches.
Selon les zones d’implantation, votre concept devra-t-il être affiné?
Le concept, tel qu’il existe en France, a tous les atouts pour se fondre dans n’importe quel pays. Ce qui va changer, en revanche, ce sont les tarifs d’abonnement et la déclinaison des différentes égéries de la marque. Nous devrons nous adapter, sur ces points, au marché mais aussi à la clientèle du territoire.