Après avoir débarqué sur le sol français en 2016 à Toulon, l’enseigne de restauration du groupe italien Cigierre, portée sur le thème du Western, élargit encore son périmètre. L’objectif ? Doubler son parc actuel de 18 restaurants d’ici 2025, en misant sur le modèle de la franchise. Explications avec Pierre Toutel, country manager de l’enseigne.
Déjà connue des Italiens puisqu’implantée dans la botte depuis 2002, avec 230 restaurants à date, l’enseigne de restauration à thème Old Wild West (Groupe Cigierre, 500 millions d’euros de CA), souhaite désormais mailler tout le territoire français. Et doubler ses effectifs d’ici 2025, quand elle compte déjà 18 restaurants (en majorité en succursale), répartis depuis 2016, entre Toulon, la région Île-de-France (pour 2/3 tiers du parc), les villes de Lille, Metz et Monte-Carlo.
“L’idée du fondateur du concept, Marco Di Giusto, était au départ de proposer une expérience de restauration nouvelle pour la clientèle. Il a alors tout misé sur une décoration qui rappelle les saloons du far west, notamment avec du mobilier en bois. Et lancé une carte d’inspiration américaine avec une offre de burgers, steak-house, tex-mex et cocktails », raconte Pierre Toutel.
“Depuis, face au succès rencontré et grâce au fait que nous ayons assuré nos positions dans des grands centres commerciaux français, nous considérons qu’il est temps de recruter des candidats à la franchise. D’autant plus que nous n’avons qu’une franchise pour l’instant, celle du Mans car les autres restaurants sont des succursales. Sauf nos unités de Lyon et Saint-Etienne, qui sont gérées en joint-venture*”.
De ce fait et alors que ces établissements attirent en moyenne 250 couverts par jour en semaine, dont une clientèle majoritairement jeune et familiale, la direction d’Old Wild West souhaite s’attaquer à des zones où elle est n’est encore que faiblement représentée.
Comme “le Grand Ouest, la Bretagne par extension, mais aussi la région bordelaise, ou les villes de Toulouse et Montpellier. Bien que nous soyons ouverts à toutes les candidatures afin d’ouvrir sur l’ensemble du territoire”, précise Pierre Toutel qui cible en majorité des emplacements en bâtiments solo, des retail park et des zones de loisirs pour capter du flux client. Et mieux encore, leur proposer des soirées de dance country.
Le bon, la brute et le franchisé
Accessible à tous les profils d’investisseurs, bien qu’être issu de la restauration soit un plus, le concept qui repose sur la présence d’une brigade en cuisine et d’une centrale d’achats, nécessite toutefois d’avoir d’importantes ressources financières pour monter son affaire.
Alors qu’un(e) franchisé(ée) pourra atteindre “un chiffre d’affaires annuel moyen de 1,6 millions d’euros TTC après deux ans d’activité”, quand, les établissements actuels du réseau engrangent, en moyenne, chacun, “entre 1,3 millions d’euros et 2,6 millions d’euros selon leur zone d’implantation pour un ticket moyen établi à 23 euros, voire jusqu’à 30 euros le week-end”, note Pierre Toutel, il ou elle devra consentir un investissement d’au moins 900 000 euros pour adhérer au concept.
“Etant donné l’authenticité du décor, qui est fabriqué sur-mesure par des artisans et adapté à chaque nouveau restaurant, dont la superficie varie de 350 m2 à 550 m2 en moyenne, nous demandons un investissement global compris entre 900 000 euros et 1,2 millions d’euros avec des droits d’entrée fixés à 50 000 euros”, renchérit ce dernier chez qui le contrat est fixé à 9 ans.
Ne reste plus qu’à se former pendant trois mois au savoir-faire de l’enseigne, à suivre la formation initiale de 3 mois, mais aussi apprendre à porter les santiags comme Clint Eastwood !