Né en Islande en 2002, Zócalo, spécialiste de la restauration mexicaine, souhaite aujourd’hui importer son concept en France. Explications avec Frederick Barrow, associé au sein du cabinet Framboise Consulting, à qui l’enseigne a confié son développement et la mission de recruter des franchisés dans l’hexagone.
Après Budji et Pokawa qui se diversifient dans la street-food, c’est au tour du concept de restauration mexicaine Zócalo, dont le nom fait référence à la place centrale de Mexico, de débarquer dans l’hexagone. Et ce de façon imminente ! Ouverte en franchise depuis 2016, implantée au Danemark et en Suède, l’enseigne d’Einar Örn Einarsson et de son associé Joachim Kilman vise aujourd’hui le sol français pour accroître sa notoriété.
“Tout est parti d’un voyage aux Etats-Unis il y a une vingtaine d’années. L’enseigne a été créée par deux étudiants, islandais d’origine, qui sont revenus séduits par la nourriture mexicaine là-bas. Et ont ensuite décidé d’ouvrir un restaurant en Islande. Depuis, l’enseigne qui s’est lancée en 2002, est présente au travers de 25 restaurants répartis entre l’Islande (8 unités à Reykjavik), la Suède et le Danemark”, explique Frederick Barrow, associé au sein du cabinet Framboise Consulting, au sein de sa filiale internationale, Raspberry Consulting, à qui le fondateur a confié le développement de l’enseigne dans l’hexagone.
L’objectif du réseau ? S’implanter dans toutes les villes étudiantes de France pour faire connaître à tous ses burritos (en assiette ou en galette), nachos, salades healthy, tacos et quesadillas* accompagnés de cocktails mexicains. En parallèle, celle-ci a déjà déjà signé un contrat de master-franchise avec un partenaire en Angleterre.
12 à 20 franchises en France d’ici 2025
“Cela fait bientôt 9 mois que Framboise Consulting travaille avec la direction de Zócalo pour l’aider à trouver des partenaires, mais aussi pour adapter son modèle économique à la réglementation française. Le but pour elle est soit de trouver un master-franchisé pour développer l’enseigne en France, soit directement des franchisés ayant l’ambition d’ouvrir, à terme, entre 1 et 5 points de vente sous l’enseigne. Zócalo n’a pas prévu d’ouvrir un site pilote ou des établissements en succursale. Justement pour démarrer plus rapidement la franchise”, poursuit Frederick Barrow. Zócalo devrait ainsi se déployer prochainement dans des villes étudiantes pour cibler les jeunes et les urbains, telles que “Toulouse, Bordeaux, Nantes, Paris, Lille et Montpellier. Mais aussi Lyon, Nice et Marseille”. Avec, en tête, l’ouverture de “12 à 20 points de vente d’ici 2025” et l’ambition d’inaugurer “entre 1 et 4 points de vente dans l’année sur des formats allant de 12 à 120 m² maximum selon les emplacements, qu’il s’agisse d’un food court ou d’un espace en centre-ville.”
De ce fait, la direction du réseau s’entourera de candidats(es) déjà entrepreneurs dans l’âme qui devront bien connaître leur territoire afin d’accroître la notoriété de la marque. Les profils devront également avoir le sens du contact et présenter “une affinité pour le concept et ses produits”, poursuit Frederick Barrow. Enfin, il ou elle devra être capable de diriger une équipe “de 1 à 6 personnes selon les moments d’affluence. La personne en charge de la caisse peut en effet être amenée à préparer les plats en cuisine durant les heures creuses”, précise ce dernier. A noter que l’enseigne propose aussi bien de la restauration sur place, que de la vente à emporter (avec présence de bornes de commande). Ses produits sont issus de sa centraled’achat située en Allemagne pour permettre au futur gérant du restaurant d’investir dans une cuisine d’assemblage (sans avoir à installer un extracteur dans son local). Bientôt, précise Frederick Barrow, “cette plateforme qui dessert actuellement les franchisés d’Europe du Nord pourra livrer la France. Ou bien s’étendre avec un centre en France, en fonction de l’évolution de la taille du réseau et des besoins”.
Notez que pour adhérer à l’enseigne, qui recrute d’ores et déjà des partenaires sur son site et par l’intermédiaire du cabinet Framboise Consulting, il faudra disposer d’un apport global de 200 000 euros, incluant des droits d’entrée à 20 000 euro (playlist musicale comprise). Cette dernière recommande un apport personnel compris entre 50 000 et 60 000 euros pour sécuriser votre projet auprès des banques. Quant aux redevances, celles-ci s’élèvent à 6 %, auxquelles s’ajoutent 2 % liés au marketing et la communication de l’enseigne. Une fois lancé(e), assure le consultant, le ou la franchisé(e) pourra espérer atteindre “un chiffre d’affaires compris entre 600 000 et 700 000 euros dès la première année avec un taux de croissance de 20 % par an”.
*galettes de maïs au fromage
De ce fait, la direction du réseau s’entourera de candidats(es) déjà entrepreneurs dans l’âme qui devront bien connaître leur territoire afin d’accroître la notoriété de la marque. Les profils devront également avoir le sens du contact et présenter “une affinité pour le concept et ses produits”, poursuit Frederick Barrow. Enfin, il ou elle devra être capable de diriger une équipe “de 1 à 6 personnes selon les moments d’affluence. La personne en charge de la caisse peut en effet être amenée à préparer les plats en cuisine durant les heures creuses”, précise ce dernier. A noter que l’enseigne propose aussi bien de la restauration sur place, que de la vente à emporter (avec présence de bornes de commande). Ses produits sont issus de sa centrale d’achat située en Allemagne pour permettre au futur gérant du restaurant d’investir dans une cuisine d’assemblage (sans avoir à installer un extracteur dans son local). Bientôt, précise Frederick Barrow, “cette plateforme qui dessert actuellement les franchisés d’Europe du Nord pourra livrer la France. Ou bien s’étendre avec un centre en France, en fonction de l’évolution de la taille du réseau et des besoins”.
