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La crêperie Barapom parie également sur une offre d’épicerie

Lancée en 2002, l’enseigne propose des crêpes et galettes bretonnes. La préparation de ces dernières, devant le client, ajoute de la convivialité et renforce l’expérience client. Une volonté du fondateur, Loïc Dugast, qui souhaite accélérer son maillage territorial.

Ancien cadre commercial en région parisienne, Loic Dugast et son épouse ont eu envie de changer d’air en rejoignant La Baule dans le département de la Loire-Atlantique. Le couple a décidé de développer un concept de restauration rapide autour de la spécialité locale : les galettes. En plus de ces dernières, des crêpes sont évidemment disponibles sur la carte de Barapom. Pour ajouter de l’authenticité et de la fraîcheur, les galettes sont faites directement devant le client. L’enseigne propose également un service de vente d’ingrédients bruts comme les galettes par lot de 6, 12, 18 ou encore 24. Il y a même des caramels, des chocolats, des biscuits et des produits de la région comme du cidre, de la confiture ou encore de la fleur de sel. En somme, une activité épicerie qui ajoute un complément de revenu à l’enseigne. Côté carte, la marque joue sur la simplicité.
“Notre carte tient sur une feuille au format A4. Comme cela, on ne se perd pas et on reste convivial. Au total, une quinzaine de galettes et autant de crêpes figurent sur la carte avec en plus une recette du jour”, explique le fondateur Loïc Dugast.
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Un ancrage breton

Pour se démarquer des potentiels concurrents, Barapom sert ses crêpes sous forme de cornets afin de « donner des airs de bouquets artistiques à nos produits ». Pratique également pour la vente à emporter. Pour confectionner toutes ses recettes, l’enseigne utilise un maximum de produits issus de la région bretonne, notamment la farine. D’abord ouverte à La Baule (44), l’enseigne possède 9 points de vente en France, dont 7 en franchise. Barapom est principalement basée en Bretagne mais à terme, l’objectif serait de mailler l’ensemble du territoire. Cependant, aucun objectif d’ouverture n’est réellement annoncé :
“C’est surtout une question de rencontre. Il faut également savoir prendre son temps”, remarque Loïc Dugast.
Et ce dernier de poursuivre au sujet de futures implantations à l’étranger : “Nous connaissons une personne à Lagos au Portugal. Il nous connaît depuis une dizaine d’années et aujourd’hui, il semble mûr pour lancer son prochain restaurant”. L’un des autres points positifs de l’enseigne est l’académie. Dans cette dernière, située à Montrésor (37), les personnes, souhaitant rejoindre l’enseigne dans le cadre d’une ouverture en franchise, sont ainsi formées avant de démarrer leur activité.

De 300 000 à 1 million d’euros de CA

Pour les futurs franchisés Barapom, les droits d’entrée sont de 29 900 euros. Les redevances sont de 4 % et de 1 % (communication) sur le chiffre d’affaires. Un investissement global de 350 000 euros est demandé pour un chiffre d’affaires de 300 000 euros pouvant aller jusqu’à un million d’euros en fonction de la taille du local. Ce dernier doit faire au moins 40 m² mais ne pas dépasser les 150 m². L’enseigne recherche avant tout des profils avec un esprit d’entrepreneur et de leadership. Mais aucune expérience n’est forcément requise car une formation technique et pratique est incluse dans les droits d’entrée. “Pour la formation, le franchisé ou le responsable de l’établissement passe 15 jours dans notre académie. Il est formé aux crêpes mais également au métier global de la restauration. Nous l’accompagnons également lors de la première semaine de l’ouverture de son établissement”, conclut Loïc Dugast.
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