Si l’enseigne ne cherche pas à réinventer la roue, elle ne cache pas pour autant ses ambitions. Avec des produits sains et quelques best-sellers, la marque a réussi à rendre son concept attractif pour les candidats.
Alors que la nourriture healthy a le vent en poupe depuis la crise pandémique, de plus en plus d’enseignes se positionnent sur le créneau du manger bon et mieux. La marque Heiko fait partie de celles-là. Son segment : le poké. Nous connaissons tous ce plat hawaïen popularisé par l‘enseigne française Pokawa. Une base de riz avec de la protéine marinée. Ce dernier, chez Heiko, peut être décliné avec du quinoa, du riz vinaigré à la japonaise ou encore une base de crudités simples. En février 2023,
une nouvelle carte viendra renforcer la gamme des desserts faits maison. Heiko détient aujourd’hui
trois restaurants en succursale et cinq en franchise.
“En 2023, nous devrions réaliser entre 12 et 15 nouvelles ouvertures. Pour nous démarquer des concurrents, nous avons parié sur des établissements avec un mobilier en bois naturel brut et des couleurs jaunes et vertes. Nous sommes sur une inspiration largement végétale”, explique Ugo Truxler, fondateur de Heiko.
Pour se distinguer, l’enseigne parie aussi sur ses pokés qu’elle veut les plus différenciants possible.
“Nous avons quelques best-sellers parmi lesquels le Mahalo à base de cream cheese au thon cuit et de saumon mariné au soja. Ou encore le Halea au thon mariné et au guacamole. Nous parions également sur des plats un peu plus généreux que chez la concurrence pour fidéliser notre clientèle”, ajoute Ugo Truxler. Articulée autour
de formats oscillant entre 80 et 120 m², l’enseigne s’implante aussi bien en zone commerciale qu’en centre commercial ou en centre-ville. Hors droit au bail et en fonction de la surface choisie par le candidat, le concept nécessite
un investissement compris entre 250 000 euros et 350 000 euros. Pour impliquer ses franchisés, le fondateur travaille d’ailleurs la carte du restaurant avec eux :
“Nous goûtons les recettes ensemble. Ces derniers donnent leur avis. Ce qui nous permet d’élaborer la faisabilité des plats et leur capacité à être dupliqués rapidement”, poursuit Ugo Truxler.
Rationaliser les coûts
L’enseigne, qui ne cherche à financiariser son concept auprès d’investisseurs, cible avant tout des candidats souhaitant s’investir dans leur établissement. Alors que le poké a été, depuis quelques années, évangélisé par une célèbre enseigne à succès, le fondateur met en avant la jeunesse de son réseau pour se démarquer.
“Dans certains groupes de restauration, il n’y a plus de place à prendre. Ces dernières ont d’ores et déjà été attribuées et les contrats signés. Ce qui n’est pas le cas avec Heiko. Notre réseau est en pleine expansion. De plus, nous avons réussi à rationaliser nos coûts et à alléger la masse salariale ce qui permet aux franchisés de réaliser de belles marges avec un chiffre d’affaires intéressant”, conclut Ugo Truxler.
