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SO2R se prépare à franchiser Simone Burger

Déjà connu sous ses enseignes Stratto, Mezzoday, Ottolina, Basta, mais aussi Va Bene et Donatella, le groupe SO2R (16 M d’euros de CA), spécialisé dans la restauration rapide italienne, ajoute une corde à son arc, en lançant un nouveau concept : Simone Burger. Une marque dédiée aux produits du terroir français, que Pierre De Wulf, co-fondateur du groupe, entend franchiser rapidement.

Après la cafétéria italienne où l’on boit son espresso (Stratto), la pizzeria milanaise (Mezzoday), ou encore la focacceria* (Donatella), le groupe SO2R-Stratto, créé par Hervé Musset et Pierre De Wulf en 2007, lance Simone Burger. Un nouveau concept de restauration, non pas italienne comme les autres marques du groupe, mais bel et bien dédié au terroir français et aux burgers fromagers. Avec, comme beaucoup de ses concurrent, l’ajout d’un prénom un peu désuet pour le côté typiquement français. “Nous avons initialement lancé ces différents concepts de restauration rapide italienne pour proposer une cuisine saine aux consommateurs et contrecarrer les grandes chaînes américaines que l’on connaît”, explique Pierre de Wulf. Et le cofondateur du groupe, à la tête de 30 restaurants en France (toutes enseignes confondues).
 “Aujourd’hui, Simone Burger vient compléter le tableau, mais autour d’une cuisine différente. Avec des burgers faits à base de buns bio, de farine travaillée à la meule de pierre, de sauces maisons et d’aligot de l’Aubrac. Notre carte fait le tour de France des fromages en présentant un burger original par grande région.”
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5 à 6 établissements d’ici 2023

“Avalanche burger” pour représenter la montagne, “Explosif Burger” pour mettre la Corse à l’honneur, on le voit, Simone Burger joue volontiers la carte de l’humour en proposant à sa clientèle une offre locale et un concept de restauration éthique et responsable. Le groupe veut également séduire de nouveaux investisseurs afin de franchiser le concept sur tout le territoire. Notamment en s’appuyant sur le modèle d’un premier établissement Simone Burger, ouvert en juillet 2022 à Vidauban, une commune de Saint-Tropez (83), (un restaurant détenu en partenariat avec un pétrolier). Et pensé autour de codes graphiques alliant bois et brique. “L’idée, c’est de développer 5 à 6 établissements Simone Burger, par an, en ciblant les grandes et les moyennes villes de France. Mais pour l’instant, rien ne sert de se précipiter car nous n’avons pas encore de signatures à annoncer autour de ce nouveau concept. D’autant que nous nous laissons six mois pour peaufiner et ajuster ce projet de franchise. Ce seront les futurs candidats qui proposeront leur emplacement. D’ailleurs à ce sujet, nous pourrons aussi bien nous implanter en périphérie, que dans les gares ou les aéroports”, précise Pierre De Wulf.
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À noter qu’un tel concept de restauration s’adresse à des profils habitués à la gestion du personnel et à des investisseurs potentiellement intéressés par la multi-franchise au sein du groupe SO2R. Les candidats pourront en effet gérer plusieurs points de vente du groupe s’ils le souhaitent. Et Pierre De Wulf d’ajouter : “Disons aussi qu’il faut savoir mettre les mains dans le camboui et quitter son costume et sa cravate pour bien faire fonctionner un établissement.” Car, si la restauration peine à trouver des équipiers, précise ce dernier, c’est, souvent dans certains cas, parce que la gestion de certains établissements manque de modernité et de flexibilité.
“S’il y a autant de problèmes de recrutement de personnel dans un secteur comme le nôtre, c’est parce que les chefs d’entreprise ont du mal à motiver leurs équipes. La nouvelle génération de salariés veut avant tout créer du lien social et recherche donc un réel esprit d’équipe avec sa hiérarchie. Au-delà de l’aspect financier, ces derniers ont comme première motivation d’appartenir à une belle équipe, note Pierre De Wulf.

Un CA moyen de 400 000 euros par établissement

Et ce dernier d’ajouter : “La nouvelle génération veut être considérée. Nous ne sommes pas des multinationales, mais bel et bien des commerces où l’humain compte !” À noter que les établissements, généralement tenus par trois personnes, affichent, en moyenne, 400 000 euros de chiffre d’affaire annuels en période économique et sanitaire actuelle, mais 600 000 euros, pour une croissance normale. Enfin, comptez 200 000 euros d’investissement global pour ouvrir une franchise Simone Burger (hors fonds de commerce), dont 28 000 euros de droits d’entrée, pour un local compris entre 50 et 80 m². Et des redevances de 5 % du CA pour un contrat de franchise d’une durée de 9 ans. “Mais pas sans avoir suivi, au préalable, une immersion totale d’un mois en guise de formation initiale, en complément d’un accompagnement de deux semaines au moment de l’ouverture du point de vente”, conclut le co-fondateur du groupe. *La focaccia est un pain moelleux italien similaire à la fougasse.
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