Lancée il y a 9 ans, l’enseigne Green Bagel Café compte aujourd’hui un parc de 13 restaurants grâce à son concept de coffee shop mixant bagels sucrés et salés.
Pour se différencier des fast-food traditionnels et des burgers, Frédérique Giret a décidé de créer, voilà 7 ans, Green Bagel Café, sa propre enseigne. Proposant des salades, des desserts et bien entendu des bagels, le réseau se distingue en étant ouvert en continu de 8h00 à 19h00. En somme, des pauses de dégustation adaptées à tous les moments de la journée (petit-déjeuner, brunch, déjeuner et gouter). Avec un menu articulé autour de de huit euros, la facture n’alourdit pas le budget des consommateurs à qui l’enseigne propose également un bagel du mois pour lutter contre la routine.
“L’une de nos forces, c’est la grande diversité de notre clientèle qui peut se répartir entre des jeunes de 14-16 ans ou bien des grands-parents avec leurs petits-enfants. C’est intergénérationnel”, explique Frédérique Giret, fondatrice de l’enseigne. Les ingrédients viennent de fournisseurs affiliés au réseau. Mais le franchisé devra cependant
privilégier le local et le circuit-court pour les fruits & légumes, les vins & bières et les viennoiseries.
“Il est également possible pour chaque enseigne de mettre à la carte un produit local ou fait avec un produit local comme des muffins, bagels ou encore des boissons,” indique Frédérique Giret.
Tout comme le fait-maison, Green Bagel Café met en avant le fait que
ses emballages sont recyclables jusqu’au gobelet en plastique.
Une dizaine d’ouvertures par an
Après avoir ouvert son premier restaurant à Epinal (Vosges), Frédérique Giret a lancé sa franchise afin de se développer sur tout le territoire. Aujourd’hui, 13 magasins sont d’ores et déjà ouverts dont 3 en propre et 10 en franchise, auxquelles vont s’ajouter une demi-douzaine de nouveaux établissements d’ici fin 2022.
L’objectif serait d’atteindre un rythme d’ouverture de dix franchises par an. Pour se faire le réseau recherche des nouveaux porteurs de projet.
“Il n’y a pas forcément besoin de connaissance en restauration, on cherche surtout quelqu’un d’accueillant, d’humain, souriant et vif. Le reste, on peut l’apprendre sur le terrain”, précise Frédérique Giret. L’enseigne est principalement située en périphérie de ville et dans des emplacements générant du trafic.
Un accompagnement du réseau
Pour les futurs franchisés, les droits d’entrée ont été fixés à 16 500 euros avec des redevances de 4 % + 1 % (communication) du chiffre d’affaires. Un investissement global de 150 000 euros est demandé. Les futurs gérants devront démarrer avec un apport personnel de 40 000 euros.
Pour une surface de 90 mètres carrés, le chiffre d’affaires est évalué entre 600 et 650 000 euros au bout d’une année d’activité. Dans les sites pilotes, à Nice et à Mandelieu (Alpes-Maritimes), une formation est proposée d’une durée de 2 semaines. Cette dernière est structurée en 3 parties :
“Pendant 10 jours, nous formons en cuisine et sur les différents process des recettes. Puis, nous passons 5 jours en salle pour travailler sur l’accueil client. Enfin, nous enchaînons sur 6 jours de management”, conclut Frédérique Giret.
Cette dernière, en compagnie de l’animatrice du réseau et de la community manager, accompagne d’ailleurs le franchisé durant 3 jours à l’ouverture de son restaurant.
