Enseigne dans cet article
Avec un premier centre ouvert en 2018, Virtual Center s’est lancé en franchise en 2019. C’est aujourd’hui un parc de cinq établissements répartis sur tout le territoire national.
La crise sanitaire aura été extrêmement préjudiciable pour le secteur. Si la pandémie est, nous l’espérons, derrière nous, les acteurs de la filière veulent aujourd’hui redémarrer leur développement. L’enseigne de divertissement et de loisirs Virtual Center n’échappe pas à la règle qui souhaite utiliser la réalité virtuelle pour attirer un public le plus varié possible. Le leitmotiv de Christophe Aymé est clair et simple : “Venez jouer en famille ou entre amis.” Des enfants aux parents en passant par les adolescents, tout le monde peut trouver une occupation. Bien évidemment, l’enseigne s’adresse aussi à une clientèle d’entreprises soucieuses d’organiser team-building, afterwork et autres événements privés. “Nous avons des escape game, des jeux en coopérations, des jeux de zombies. Nous avons aussi des jeux contemplatifs où l’on peut visiter la cathédrale Notre-Dame, l’espace ou bien encore les fonds marins,” explique le fondateur de l’enseigne. Au total, une vingtaine de jeux sont disponibles dans la partie « réalité virtuelle » du centre.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une enseigne Virtual Center
Pour se différencier des enseignes concurrentes, Virtual Center a choisi d’intégrer deux autres pôles complémentaires. Parmi eux, le “racing”, des simulateurs de courses où l’utilisateur peut contrôler un véhicule parmi la cinquantaine disponible dans le jeu . Et ce, sur tous les circuits du monde entier. Enfin la partie, “rollercoaster” complète le programme via des plateformes vibrantes qui se synchronisent avec les jeux de réalité virtuelle et provoquent ainsi des sensations fortes.“Avec ses deux autres nouveaux pôles, nous cherchons clairement à nous diversifier pour toucher notamment un public plus jeune. Certains de nos jeux pouvant être destinés aux enfants dès huit ans”, précise Christophe Aymé.
À LIRE AUSSI : L’Hachez-Vous vise Le Mans, Marseille et la région parisienne d’ici fin 2022
Des franchiseurs expérimentés
Aujourd’hui, 5 centres sont ouverts, 2 en propre à Vavin (Paris 6) et à Claye-Souilly (Seine-et-Marne) ainsi que 3 franchises à Vannes (Morbihan), à Strasbourg (Bas-Rhin) et à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En 2023, 2 nouvelles ouvertures sont prévues. Une dans la région lyonnaise et une autre du côté de Bordeaux. Pour ensuite atteindre un rythme de croisière de 4 à 5 ouvertures à partir de 2024. Pour rejoindre le réseau, pas besoin de venir du gaming, il faut surtout avoir un sens de l’entrepreneuriat, du management et du commerce. Pour cela, les collaborateurs seront épaulés par l’expérience du franchiseur : “Avant de lancer Virtual Center, Dominique Olivier, mon associé, avait déjà lancé une enseigne en franchise bien connue et baptisée Point Soleil. Il avait alors plus de 150 points de vente”, précise Christophe Aymé. Pour rejoindre Virtual Center, une formation est de mise. Dans le centre parisien de l’enseigne, la tête de réseau forme le manager et ses futurs salariés. Concernant le « module dirigeant », il dure entre 36 et 38 heures et comporte également une assistance à l’ouverture de 2 ou 3 jours.À LIRE AUSSI : Eva boucle une nouvelle levée de fonds de 5 millions d’euros
Une franchise clé en main
Pour les futurs franchisés Virtual Center, le droit d’entrée est de 20 000 euros avec une redevance de 5 % sur le chiffre d’affaires. À cela s’ajoute 2 % du CA pour la communication. Au total, l’investissement global est de 200 000 euros hors aménagement et hors travaux. Les 60 000 euros d’apport personnel permettent de démarrer du bon pied. “Notre objectif est de donner aux franchisés un produit clé en main et prêt à l’emploi. Pour le démarrage, nous offrons tous les jeux pendant 1 an”, conclut Christophe Aymé. La superficie idéale d’un Virtual Center doit être comprise entre 200 et 300 mètres carrés. Il peut aussi bien être situé en centre-ville, que dans un centre commercial ou bien dans une zone de loisirs (comprenant un cinéma et une zone de restauration). Concernant le chiffre d’affaires, il est estimé à 240 000 euros sur la première année avec une augmentation de 20 % par an, pour atteindre plus de 300 000 euros, la troisième année d’activité.- Type
- Apport
- Implantations