Après avoir séduit les gourmands avec des pokebowls depuis son arrivée sur le marché en 2017, Pokawa lance une nouvelle offre de restauration. L’enseigne franchisée depuis 2019 a en effet inauguré Sweet, en août 2022, à Paris. Elle y propose notamment des bubble-tea, sans renoncer pour autant à son ADN hawaïen ! Focus sur ce nouveau concept avec le fondateur, Maxime Buhler.
Aloha ! Après s’être implantée partout en France, Pokawa surfe aujourd’hui sur sa notoriété de marque pour cibler une nouvelle clientèle. Après quatre mois de réflexions en interne, l’enseigne aux 100 points de vente a inauguré en août dernier, Sweet, son nouveau concept de restauration rapide dédié aux boissons sucrées et bubble-tea. Le local est situé à deux pas du Pont-Neuf, ouvert sur la cuisine, doté de bornes de commande pour accélérer le service (avec Tabesto) et d’une forte identité colorée pour capter l’attention des passants. Et Maxime Buhler, fondateur de Pokawa, de détailler :
“Ici, nous mettons en avant un univers très coloré et très acidulé, à l’image de ce que nous vendons et qui rappelle les codes des années 1980, autour de l’idée d’offrir une offre sucrée composée de glaces et de bubble-tea. Et de surfer sur les tendances actuelles de consommation. Mais en y ajoutant un twist novateur avec notre ‘shave ice’, un bol de copeaux de glace au sirop et aux teintes arc-en-ciel.”
Néons, couleurs pastels, fresque de l’artiste Leona Rose : le décor se prête d’ailleurs aux selfies que font les jeunes sur les réseaux sociaux. La carte de Sweet a même été pensée en ce sens. Notamment pour les plus petits budgets (ticket moyen de 8 euros), mais uniquement autour de la vente à emporter. “L’offre devait être aussi bien accessible à notre clientèle actuelle chez Pokawa, qu’à une clientèle plus jeune, que nous souhaitons justement cibler. Nous nous sommes d’ailleurs rendus compte que nous étions un peu trop chers au regard du budget de la tranche des 15-20 ans. Cela les rendra donc complémentaires”, poursuit l’entrepreneur.
Franchiser le concept d’ici 2023
À terme, si les retours clients conviennent à la direction de l’enseigne, l’adresse de 30 m2, qui remplace un restaurant Pokawa, et sert de test pilote (sur une zone de chalandise plutôt touristique), pourrait disposer d’un double amélioré.
“Nous nous donne encore quatre mois pour affiner le concept, revoir les process opérationnels, comme où placer les machines par exemple, et inaugurer une V2 d’ici la fin de l’année. Ce sera surement dans le quartier d’Oberkampf (11ème). L’ambition étant d’avoir un concept qui soit franchisable à l’été 2023.”
Autres objectifs pour l’entrepreneur ? Ouvrir un flagship à l’été 2023 pour surfer encore sur l’art de vivre à l’hawaïenne, dans un autre quartier très fréquenté de la capitale. Et plus tard, mailler le territoire via d’autres types d’implantation.
Le réseau prévoit en effet des implantations de Sweet en centre commercial, mais en respectant la répartition d’ouvertures en franchise et en succursale (70% vs 30%) qui font la pérennité et l’équilibre du modèle actuel. “D’autant que nous ne voulons pas franchiser trop vite. Néanmoins, nous avons aujourd’hui des dizaines de demandes de franchisés Pokawa désireux d’ouvrir un Sweet. Ils auront d’ailleurs, et c’est normal, un droit de priorité sur ces nouvelles ouvertures !”, renchérit Maxime Buhler. Une nouvelle ouverture est déjà prévue sous la forme d’un corner au sein du centre commercial Leclerc de Brest, d’ici la fin septembre 2022.
Quant à l’enseigne en général, elle espère atteindre les 250 restaurants fin 2025, autour d’un rythme de 50 ouvertures par an. Et se déploie déjà à l’international en succursale, franchise et master franchise. Elle teste, en parallèle, une nouvelle offre pour la France à destination des futurs partenaires : Pokawa Business, qui permet aux futurs gérants d’adapter leur emploi du temps (zone bureaux).
Entretien écrit en collaboration avec Nicolas Monier.