Via un nouveau spot TV, l’enseigne fondée par Philippe Bramedie veut démocratiser l’image du secteur et fait appel à un ton humoristique pour jouer à fond la carte inclusive.
Dans un contexte de repli d’activité sur le secteur de la bio, certains acteurs ont décidé de communiquer pour essayer de tordre le cou aux idées reçues. C’est le cas notamment de l’enseigne Les Comptoirs de la Bio. Créée il y a 9 ans par Philippe Bramedie, la marque démarre aujourd’hui une campagne télévisée via un clip de 20 secondes qui sera diffusé sur France 2, France 3 et France 5. Ce dernier a été conçu par l’agence de production Saint-Gingembre, le réalisateur Yohann Gloaguen et Manta Spirit.
“Nous souhaitions aller à l’encontre d’une perception obsolète de la bio ‘c’est cher, ça n’a pas de goût, c’est compliqué, c’est pas pour moi‘. Nous voulions faire en sorte que cela puisse parler justement au plus grand nombre et valoriser son accessibilité”, explique Christophe Choquet.
Et le directeur communication enseigne Les Comptoirs de la Bio de poursuivre :
“Par ailleurs, en jouant sur un ton humoristique, nous avons donné une tonalité contemporaine. Pour les consommateurs, il faut que cela soit perçu comme un acte simple qui s’inscrit dans notre époque. D’où cette campagne publicitaire qui s’amuse des codes « sélectifs » d’une entrée de boite de nuit. Mais en les détournant pour prouver que tout le monde peut venir chez nous, sans préjugés de stéréotypes. C’est vraiment ouvert à tous. La bio n’est ni clivante ni stigmatisante, ni moralisatrice. Tout le monde peut se l’approprier. C’est tout le message de ce clip.”
À noter que l’enseigne avait démarré, le 28 février dernier, sa campagne télévisée avec des billboards de parrainage d’émissions culinaires sur France 3. Si le marché de la bio s’est effrité en 2021 (baisse des ventes de 3,1 % en valeur par rapport à 2020, selon l’Institut de recherche et d’innovation (IRI), cette campagne vient à point nommé, du côté de l’enseigne Les Comptoirs de la Bio pour communiquer.
“Alors que le message est un peu brouillé sur la bio, nous voulions nous s’inscrire dans une problématique sociétale contemporaine sans pour autant verser dans l’autosatisfaction. Le bien manger est un acte sain et durable”, conclut Philippe Bramedie.