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L’enseigne du groupe ADEO, maison-mère de Leroy Merlin, vient de dévoiler ses performances. Weldom a ainsi réalisé plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires sous enseigne en 2021 et confirme ses ambitions pour les années à venir.
L’engouement des Français pour le bricolage ne se dément pas. Et les enseignes savent en profiter. Ainsi, Weldom, marque du groupe ADEO qui développe aussi l’enseigne Leroy Merlin, annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en 2021, soit une hausse de 13 % par rapport à 2020 et de 33 % sur les trois dernières années.“Sous enseigne Weldom, nous dépassons le cap des 1 milliard d’euros, précise Sylvain Vandenbussche, leader animation réseau chez Weldom. Sur les 384 points de ventes du groupe, 218 magasins sont sous enseigne Weldom et 166 sont ce que l’on appelle des clubs partenaires, c’est-à-dire des revendeurs indépendants qui distribuent nos produits sans afficher l’enseigne Weldom.”Et c’est là toute la particularité du modèle de la marque, qui jongle entre ses succursales, ses franchisés et ses magasins “clubs partenaires”. “Avoir des succursales reste aujourd’hui important, car c’est un vrai lieu de tests pour nous et pour former les franchisés. Du côté des clubs partenaires, certains sont en train de migrer vers l’enseigne Weldom. Mais cela reste un axe de développement important. Chaque modèle a son utilité”, affirme Sylvain Vandenbussche. En 2021, le réseau a d’ailleurs accueilli 32 nouveaux points de vente en 2021, dont 5 sous enseigne Weldom. Cette année, l’enseigne compte ouvrir une trentaine de boutiques supplémentaires, cette fois-ci uniquement sous la marque Weldom.
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Nouveau concept
Et d’ici 2025, Weldom a des objectifs clairs. Le réseau souhaite atteindre 600 points de vente, tous modèles confondus. Malgré tout, la marque entend accentuer son développement en franchise et mise notamment sur le nouveau modèle de magasin déployé depuis quelques semaines.“Nous avons profité de l’année 2021 pour marquer certaines transformations et faire évoluer notre concept, développe Sylvain Vandenbussche. La vraie nouveauté reste qu’il se veut très modulaire. Nous sommes une enseigne de proximité et nous avons besoin d’une adaptation au local. Donc l’idée était d’amener un concept modulaire par la taille (de 400 à 4 000 mètres carrés) mais aussi par l’offre.”Ainsi, en fonction de la taille du point de vente mais aussi de la demande locale, certaines gammes produits pourront être plus étoffées. “Sur des zones comme la Corse, il y a, par exemple, une offre spécifique à l’accastillage et à la montagne”, détaille Sylvain Vandenbussche.
Un maillage à optimiser
Le nouveau modèle de magasin déployé par Weldom met également l’accent sur les services (point relais, drive, location d’outils, cours de bricolage…) pour répondre aux besoins des consommateurs locaux.“C’est un panel de solutions que l’on retrouve, en somme, dans un concept moderne. À date, un magasin pilote, dans le centre-ville d’Angers, a adopté ce nouveau concept. Deux autres magasins, à Mâcon et Aurillac sont en cours de rénovation”, explique le leader animation réseau de Weldom.L’enseigne se donne 5 ans pour harmoniser l’ensemble de ses points de vente. Côté maillage territorial, le réseau s’adapte à l’ensemble des zones de chalandises du fait de son concept modulaire. En centre-ville, Weldom ne compte aujourd’hui que 4 magasins mais assure qu’il s’agit d’un axe de développement assez fort et complémentaire de sa grande sœur Leroy Merlin, destiné davantage à des zones de chalandise importantes mais en périphérie. “Notre volonté, avec Weldom, est de conserver cette proximité qui est le cœur de notre concept. Amener du dynamisme dans les territoires ruraux, dans les petites villes et contribuer à tout l’écosystème local d’une zone est important”, assure Sylvain Vandenbussche avant d’ajouter :
“L’objectif, en atteignant les 600 points de vente, est de pouvoir apporter l’expertise du groupe ADEO à 20 min de chaque Français, via le maillage territorial complémentaire de Weldom et Leroy Merlin.”
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Synergies
D’ailleurs, même si les cœurs de gammes sont identiques au sein des deux réseaux, Weldom assure que les synergies avec sa grande sœur peuvent être nombreuses à long terme. Des tests sont justement en cours sur certaines zones de chalandise, et particulièrement sur des produits qui ne sont pas initialement commercialisés par Weldom.“Certains de nos magasins deviennent, par exemple , des points de retrait pour les commandes passées sur le site de Leroy Merlin. Nous testons des corners sur des gammes produits que nous n’avons pas chez Weldom. Comme cela sera bientôt le cas à Aurillac avec les poêles et les cuisines”, précise Sylvain Vandenbussche.Weldom étudie, comme certains de ses concurrents, l’élargissement de son offre notamment en misant sur la seconde main et la réparabilité des produits. “Ce sont évidemment des axes en réflexion. Sur le magasin de Mâcon, par exemple, nous allons mettre en place un partenariat avec un “Repair Café” afin d’apporter des solutions aux consommateurs pour réparer leurs produits. La seconde main reste clairement une demande des clients, qui ont une appétence écologique, et cela fait aussi sens avec nos valeurs”, précise Sylvain Vandenbussche.
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Des commerçants
Côté profils de franchisés, Weldom ne demande pas d’expérience dans le bricolage pour intégrer l’enseigne. Toutefois, la tête de réseau recherche des profils qui ont “un vrai tempérament d’entrepreneur et de commerçant. Et qui ont des valeurs humaines. Il faut aussi qu’ils aient cette volonté de participer au dynamisme local de leur zone”, insiste Sylvain Vandenbussche. Devenir franchisé Weldom nécessite, du fait de la modularité du concept, un investissement variable. Toutefois, si vous souhaitez rejoindre l’enseigne, il faut compter un apport d’environ 150 000 euros dont un droit d’entrée de 6 100 euros hors taxe.- Type
- Apport
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