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Le spécialiste de l’équipement et de l’entretien des véhicules souhaite ajouter une corde à son arc pour diversifier ses activités. Avec l’essor des deux-roues électriques, le réseau lyonnais veut avancer ses pions dans un marché encore jeune.
À l’occasion de sa conférence de presse annuelle, le spécialiste de l’équipement et de l’entretien des véhicules a annoncé le lancement de son sixième concept. Après Point S Glass, voilà un an et demi, Point S cherche à surfer sur la tendance des nouvelles mobilités. La vente, la réparation et l’entretien de trottinettes, scooters et vélos électriques. En partenariat avec le groupe sarthois Revi, Point S souhaite donc élargir son spectre d’activité. Le concept baptisé “Ecomobilité” a été testé dans un premier temps chez deux adhérents historiques (à l’Aigle et à St Maur des Fossés) qui ont souhaité proposer ce nouveau service à leurs clients. Point S explique par ailleurs, pour l’avoir testé à Lyon, qu’un nouvel adhérent peut ouvrir un magasin 100 % dédié à ses mobilités électriques s’il le souhaite. “Près de 88 de nos points de ventes se sont déclarés intéressés à l’idée d’accueillir ce nouveau concept. En 2022, nous avons déjà signé Ecomobilité dans six concepts intégrés chez nos adhérents mais aussi l’ouverture de 3 magasins spécifiques 100 % dédiés à cette activité”, explique Christophe Rollet, directeur général du réseau Point S.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Point S
Pour l’adhérent, il faudra bien entendu acquérir une partie du stock souvent coûteux pour proposer ce sixième concept au sein de son magasin. Nous sommes, en effet, ici sur du matériel premium articulé autour de marques hauts de gamme. Un parti pris assumé par les dirigeants. “Dans nos métiers, nous avons toujours voulu pénétrer le marché par le haut. Ce nouveau concept n’échappe à la règle”, précise le directeur général. Et Christophe Rollet d’ajouter : “Il y a une vraie opportunité pour l’adhérent à exploiter au maximum sa surface de vente libre.” À terme, les dirigeants voient l’activité se ventiler entre les vélos électriques (à hauteur de 20 %), les scooters (20 % également), le solde revenant aux trottinettes. “C’est un marché porteur qui pèse aujourd’hui près de 1,2 milliard d’euros. Le secteur est encore peu structuré et il y a vraiment des places à prendre d’autant que contrairement à ce que l’on peut penser, la mobilité électrique touche également les villes moyennes et la ruralité, au travers par exemple les VTT électriques”, conclut Christophe Rollet.À LIRE AUSSI : Les franchisés inspirent le nouveau concept Feu Vert
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