Enseigne dans cet article
Trop identifiable par les collaborateurs de l’entreprise, Pascal Lebert, président du groupe Happy Cash a préféré céder sa place à Xavier Chopin, directeur du réseau, dans l’émission Patron Incognito diffusé depuis début janvier sur M6.
Pouvez-vous nous parler du tournage ? Ce dernier a eu lieu au début 2020. Devant être diffusée en mars de la même année, l’émission finalement a été repoussée pour les raisons que vous connaissez. Avec Pascal Lebert [le fondateur de l’enseigne], nous avons jugé plus judicieux que je participe moi-même au programme car ce dernier est beaucoup trop identifiable par les collaborateurs de la franchise. J’incarne donc un inventeur, primé au concours Lépine, désireux de se renseigner sur le marché de la seconde main. J’ai participé à trois séquences de tournage. Deux en boutiques franchisées à Nancy et à Cognac. Une autre séquence consistait à vider une maison d’un particulier, pour le compte de notre multi-franchisé nantais et vannetais, dans le cadre de notre activité articulée autour de la décoration et l’ameublement d’occasion [Happy Cash a racheté la société avignonnaise Troc.com en 2019 et a lancé le concept Happy Troc]. L’émission sera diffusée le vendredi 4 février prochain.PLUS D’INFORMATIONS : Ouvrir une franchise Happy Cash
Et quel retour d’expérience en tirez-vous ? Humainement parlant, c’est incroyable. Véritablement, cela n’est pas galvaudé de le dire. J’ai adoré ce contact sans filtre avec les trois salariés [Quentin, Honoré et Fabien]. Depuis, et c’est la stricte vérité, nous nous appelons régulièrement. Comme de nombreux patrons doivent vous le dire, via cette émission, les collaborateurs ont la possibilité de livrer leur vécu sans masque. Lorsque vous êtes là en tant que directeur, il y a toujours plus de retenue et de distance. Finalement, quels sont les points d’amélioration que vous avez mis en place ? Après le rachat de Troc.com, nous manquions un peu de retour sur le métier. Participer à cette émission m’a permis de connaître les tenants et les aboutissants du métier. Cela nous a permis également d’accélérer sur la professionnalisation de cette activité qui est assez complexe. Dans le cadre de nos magasins Happy Troc, nous pouvons venir vider une maison mais également proposer ensuite plusieurs autres services comme la remise en état de cette dernière. Cette immersion était importante pour appréhender le métier dans sa globalité.À LIRE AUSSI : LDLC : “Le mode incognito permet de voir instantanément les points d’amélioration”
Et plus globalement sur la relation client ? Globalement, c’est très satisfaisant. J’ai constaté que les vendeurs avaient beaucoup d’empathie avec les clients. Bien entendu, il y des points d’amélioration. Comme par exemple, scénariser un peu plus la réparation des produits High Tech et ne pas faire cela sur un bout de comptoir [il rit]. Avec la pandémie, un de nos segments de métier était un peu en souffrance. Celui de la sonorisation. En effet, avec les restrictions gouvernementales, les soirées entre amis se faisaient plus rares. Mais le constat est qu’avec un passionné en boutique, en l’occurrence ici Fabien, ce segment peut véritablement se développer. Lorsqu’en plus, vous y ajouter d’autres services, comme la location de matériel, on s’aperçoit que c’est ultra-concluant. Et le retour des salariés lorsqu’ils découvrent qui vous êtes ? Je ne vous cacherai pas qu’ils sont très surpris. Deux m’avaient déjà vu une fois. Ils leur faut ensuite un petit temps d’adaptation pour refaire le puzzle dans leur tête. Et se demander s’ils n’ont pas dit quelque chose qu’ils n’auraient pas dû ! [il rit]. D’autres collaborateurs leur demandent comment ils ont pu faire pour ne pas se rendre compte de la supercherie ! Mais vous voyez, deux ans après le tournage, ils sont toujours en poste et plus que jamais professionnels. Certains réfléchissent même à passer le cap et à se lancer en franchise Happy Cash.- Type
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