La Mie Câline : “Rendre attractif la boulangerie industrielle !”

Avec un réseau de plus de 240 boutiques, dont 95 % en franchise, l’enseigne n’en a pas fini avec son déploiement. Elle travaille d’ailleurs sur sa marque employeur pour séduire de nouveaux porteurs de projet.

David Giraudeau, l’actuel directeur général, martèle son message : “Il y a encore trop peu de fierté à faire nos métiers. Nous recevons 2 000 candidatures par an. En dépit de cela, nous avons un taux d’aboutissement trop faible. Il nous faudrait beaucoup plus de porteurs de projet.” Et ce dernier de poursuivre : “C’est pour cela que nous devons communiquer sur toutes les démarches vertueuses que nous mettons en place. Je pense notamment à notre politique RSE qui est aujourd’hui significative, notre rapport qualité/prix très satisfaisant pour les clients et le fait, non négligeable, que nos franchisés gagnent bien leur vie.” Avec un réseau de plus de 240 boutiques, l’enseigne familiale s’est déployée majoritairement en franchise. À hauteur de près de 95 %. En 2021, La Mie Câline aura finalisé l’ouverture de 6 points de vente et table sur 10 ouvertures l’année prochaine. À cela s’ajoute la vingtaine de reprises effectuées chaque année.

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L’enseigne a, dans son radar, trois profils de candidats. Initialement, un couple désireux de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Elle s’est ouverte aussi aux profils plus investisseurs qui souhaitent se lancer assez rapidement dans la multi-franchise La Mie Câline. Attention, le chef d’entreprise ne pourra pas détenir plus de 5 boutiques car il devra être opérationnel et sur le terrain, auprès de ses équipes.

“Nous sommes assez fiers aussi de faire monter en compétences les personnes issues de notre réseau. Des anciens salariés du siège ou de nos franchisés La Mie Câline désireux de lancer à leur tour leur activité. Cela a été dès le début la volonté de la famille Barreteau, les fondateurs”, explique David Giraudeau.

Pour faciliter le financement de cette aventure, La Mie Câline peut proposer au porteur de projet d’entrer dans le capital de la future structure. “Le candidat doit en revanche rester majoritaire. Sur un apport de 100 000 euros, hors emprunt bancaire, par exemple, nous pouvons apporter jusqu’à 49 %, le solde revenant au futur franchisé La Mie Câline”, explique le directeur général. En termes d’investissement total, il faut compter, selon les emplacements, entre 500 000 et 600 000 euros.

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Si l’enseigne s’est historiquement déployée en centre-ville (50 m² minimum de surface au sol), elle cherche à diversifier ses emplacements en allant dans la périphérie urbaine sur des surfaces beaucoup plus grandes (environ 200 m²) avec un nombre plus conséquent de places assises. Le groupe va d’ailleurs encourager ses actuels franchisés et ses porteurs de projet à ouvrir à la fois en centre-ville et en périphérie. “Le marché se déplace et nous avons constaté que dans une même zone, les deux emplacements ne se vampirisent pas”, poursuit le directeur général. Par ses origines, la Vendée, La Mie Câline couvre naturellement toute la partie Ouest française. “Nous n’avons pas de stratégie géographique d’implantation. En somme, nous visons toutes les sous-préfectures et préfectures. Notre particularité : nous cherchons nous-même les emplacements pour les candidats, qui en fonction de leur dossier, vont s’orienter vers telle ou telle région. Sachez également, qu’il y a, en permanence, 25 boutiques à reprendre dans notre réseau”, précise David Giraudeau. Un magasin, fort de 8 salariés, peut espérer réaliser un chiffre d’affaires annuel de 800 000 euros. Article écrit en collaboration avec Camille Boulate.