L’enseigne de prêt-à-porter féminin espagnole cherche aujourd’hui à accélérer son maillage territorial. A la faveur d’un modèle limitant le gaspillage et dont la production est majoritairement européenne.
Alors que le secteur du textile a étéparticulièrement impacté durant la crise sanitaire, certaines enseignes essaient de réinventer un modèle plus durable. La marque espagnole Koker, dont la production se fait presque majoritairement en Europe, décline ses collections en petite quantité.
“Nous parions sur la notion d’exclusivité en proposant seulement trois pièces par taille, couleur et boutique. Nous nous inscrivons définitivement dans une démarche anti gaspillage et adaptée à toutes les morphologies de femmes”, explique Luis Gonzalez Aviles, master franchisé de la marque en France.
Déjà présente dans 9 pays et comptant 64 boutiques, l’enseigne souhaite accélérer son déploiement en France. La marque désire avoir un rythme de 5 à 10 ouvertures par an.
“Nous n’avons pas de profil type de candidat. Ce peut être des chefs d’entreprise déjà franchisés qui souhaitent ajouter une corde à leur arc. Des commerçants indépendants soucieux de rejoindre notre marque qui a prouvé sa résilience durant la pandémie. Ou bien des cadres en reconversion”, poursuit Luis Gonzalez Aviles. La première boutique franchisée en France a ouvert à Perpignan la semaine dernière.
Créée à Tolède en 2014, l’enseigne veut aujourd’hui sécuriser le parcours de ses franchisés.
“Si nous adressons le mass market, nous souhaitons adopter les codes du luxe avec nos boutiques conçues pour être très confortables et nos formations de personal shopper. Le fait de produire en Europe presque 100 % de nos collections permet aux franchisés de maîtriser leurs stocks sans faire d’avance de trésorerie. Il n’y a plus de collection saisonnière”, remarque Luis Gonzalez Aviles.
Si Koker souhaite s’implanter plutôt en centre-ville, son modèle historique, elle regarde aujourd’hui à être présente également en centre commercial.
“Les conditions financières proposées par les foncières sont aujourd’hui beaucoup plus intéressantes qu’avant la crise. Qui plus est, les flux de passage y sont toujours aussi intéressants”, ajoute le mater franchisé.
Pour ce qui des implantations géographiques, la marque ne s’interdit rien, bien au contraire, et compte mailler le territoire là où la demande se fera sentir. L’enseigne ouvrira à la fois en succursales et en franchises. Les droits d’ouverture pour une boutique de 80 m², incluant le mobilier et le stock, sont de 27 900 euros. Pour le point de vente au format classique, 120 m², il faudra compter 34 900 euros d’investissement.