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Se lancer en franchise

Jouets : les magasins contribuent à la bonne santé du secteur

Depuis le début de l’année 2021, le marché affiche une croissance de 4 %. Les consommateurs sont au rendez-vous. Une bonne nouvelle pour les futurs franchisés d’enseignes spécialisées.

Les enseignes du jouet affutent leurs armes. Alors que Joué Club prépare la sortie de son catalogue de Noël prévue le 6 octobre prochain, The NPD Group vient de sortir une étude où tous les indicateurs consommation semblent au vert. Premier constat, le secteur affiche une croissance de 4 % depuis le début de l’année. “Le nombre de boîtes de jeux et jouets vendus a quant à lui progressé de 6 % par rapport à l’année dernière mais reste inférieur à 2019 (-1 %). Les Français ont donc acheté moins de jouets par rapport à une année normale mais ont choisi des produits plus onéreux”, remarque la société d’études.
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Bonne nouvelle également pour les franchisés, les ventes en magasin chez les spécialistes du jouet sont en progression de 10 % par rapport à 2020 mais ont baissé de 8 % comparé à 2019 (année sans fermeture). Sans surprise, les ventes sur Internet, tous circuits confondus (magasins spécialisés, hypermarchés ou distributeurs exclusifs en ligne) affichent une hausse à deux chiffres : +23 % cette année comparé à 2020 et à +58 % comparé à 2019.
“Au-delà de la résilience du secteur, déjà observée au plus fort de la crise, c’est la fidélité des consommateurs de jouets et leur retour assidu dans les magasins physiques et chez les spécialistes qui aura permis de retrouver le chemin de la croissance”, observe Frédérique Tutt, pour The NPD Group.
L’étude révèle d’ailleurs qu’une majorité de consommateurs entend poursuivre leurs achats en magasins. Pour 71 % d’entre eux, le point de vente physique reste leur circuit de prédilection. Signe que les clients veulent encore voir et toucher les futurs jouets achetés. Bien entendu, comme pour les enseignes du jouet, la société d’études alerte sur l’épineuse question de l’approvisionnement. Avec une crainte de la hausse des prix. Notamment lors du dernier trimestre de l’année en pleine période de Noël. “Les distributeurs du secteur se préparent en essayant d’anticiper leurs commandes mais tablent sur des ruptures de stock bien avant Noël sur les nouveautés et les produits phares et encouragent les familles à faire leurs achats au plus tôt”, note The NPD Group.
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Début septembre, lors d’une conférence de presse, JouéClub indiquait avoir, dès février/mars, fait ses choix sur les volumes d’achat pour anticiper les éventuelles pénuries. Tandis que les adhérents, de leur côté, bien en amont, passaient leurs commandes fermes. Dans ce contexte, JouéClub souhaitait rappeler que l’enseigne ne jouera pas sur l’inflation des prix. Le prix unique sera donc le même, de la date de sortie du catalogue, début octobre, à la fin décembre. Au début du mois de juillet dernier, Philippe Gueydon, PDG de l’enseigne King Jouet s’interrogeait également sur cette fin d’année. Si pour ce dernier, les indices côté consommations étaient bons, il craignait une inflation des prix d’en moyenne 2 à 3 % due à la surenchère sur les matières premières.Les fournisseurs subissent de front cette hausse. Côté approvisionnement, les prix des containers ont flambé et malheureusement une bonne partie des jouets sont encore fabriqués en Asie. Le risque d’une pénurie sur certaines références est donc plus fort que les autres années”, insistait Philippe Gueydon.
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