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Si la pandémie a mis un terme, durant le confinement, à ses formations en présentiel, le groupe LDLC cherche désormais à se réinventer après avoir dispensé plusieurs nouvelles méthodes. Parmi lesquelles, des classes virtuelles qui semblent avoir fait l’unanimité chez les participants.
Comme beaucoup d’enseignes, LDLC a été obligée de s’adapter à la crise sanitaire pour continuer à dispenser ses formations. Le confinement et la fermeture d’une majorité de ses points de vente ont été l’occasion pour le groupe, spécialisé dans le matériel informatique et high-tech, de tester des systèmes de classes virtuelles, divisées en treize modules. Non sans agilité, l’enseigne a, durant quinze jours, prodigué près de 450 heures de formation pour un peu plus de 150 inscriptions.“Nous avons été surpris par le succès remporté par ces classes virtuelles. Ces dernières comprenaient entre huit et douze personnes. En moyenne, chaque personne s’était inscrite pour suivre cinq ou six modules. Nous avons également enregistré ces modules pour le personnel des points de vente restés ouverts pendant le confinement et qui souhaiteraient suivre, un peu plus tard dans l’année, ces formations. Des modules, bien entendu, disponibles sur des plates-formes en ligne”, explique Yann Benoit, responsable formation franchise chez LDLC.
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En fonction de l’évolution de la pandémie, l’enseigne dirigée par Laurent de la Clergerie réfléchit à coupler, à l’avenir, présentiel et enseignement à distance pour ces prochaines formations initiales. “L’avantage de la formation à distance réside dans la diminution des coûts que cela engendre. Mais je reste néanmoins convaincu que le présentiel est encore indispensable pour certaines parties comme les techniques de management ou encore les méthodes de vente. D’autant que j’essaie de mettre l’accent dans les cours sur l’échange et sur les jeux de rôle”, note Yann Benoit. En 2019, le groupe a ainsi organisé quatre sessions de formation initiale. Ce qui concerne en moyenne deux à trois nouveaux points de vente par session. En 2020, une seule formation initiale a eu lieu pour l’ouverture des points de vente de Nîmes et de Chartres. “Nous espérons pouvoir reprendre les formations initiales durant le mois de septembre et parvenir à en prodiguer deux d’ici la fin de l’année. Si bien entendu, la situation sanitaire évolue favorablement. Quoiqu’il en soit, nous nous servirons de notre expérience durant le confinement pour être le plus agile possible afin de réussir à mettre en place nos prochaines formations”, précise Yann Benoit. En temps ordinaire, l’enseigne a organisé son apprentissage auprès de formations initiales articulées sur un minimum de cinq semaines.À LIRE AUSSI : LDLC résiste à la crise sanitaire mais affiche des revenus en baisse
Une semaine d’immersion totale
Deux premières semaines sont exclusivement réservées aux franchisés et à son responsable de magasin si le chef d’entreprise a décidé d’en embaucher un. Cette période de quinze jours est dédiée aux techniques de communication, notamment sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, LinkedIn), mais également au management d’équipes, au référencement et au suivi des stocks. “Nous dispensons cette formation à Limonest (Rhône) au sein de notre siège social. Il est indispensable que nos candidats puissent intégrer le savoir-être du groupe. Tout ce qui fait l’ADN de l’enseigne. C’est un peu convenu mais intégrer LDLC vous donne la possibilité de rentrer au sein d’une grande famille”, poursuit Yann Benoit. Au terme de ces deux premières semaines de formation initiales, le groupe organise la suite du programme autour de trois autres semaines avec les autres salariés du futur point de vente. Si le recrutement de celui-ci est déjà bien avancé. Il s’agit de deux semaines de théorie intercalées autour d’une semaine en immersion totale dans l’un des points de vente, soit proche du lieu d’implantation du futur franchisé LDLC, soit près du siège de l’enseigne. “Les cours sont articulés, durant cette période, autour d’ateliers techniques, aussi bien en réparation qu’en montage d’unités informatiques. Tout en sachant que les participants ont déjà des bases solides dans ce domaine. Nous mettons également l’accent sur les méthodes commerciales pour que nos candidats puissent très vite appréhender le cahier des charges de la marque et gagner en productivité”, précise Yann Benoit.À LIRE AUSSI : LDLC met la main sur le site Top Achat
Formation et cohésion d’équipe
Le groupe souhaite faire en sorte que les franchisés LDLC comme leurs salariés puissent se retrouver dans des formations communes. Si un point de vente LDLC démarre avec trois personnes, il est impératif que cette équipe puisse fonctionner ensemble le plus vite possible. “Il ne faut pas cloisonner les rôles. Chacun doit être efficace dans une pluri-compétences nécessaire. Ces formations en équipe permettent de créer une première dynamique de groupe. C’est indispensable à la future cohésion du point de vente. C’est aussi une manière pour le franchisé de se rendre compte si ses recrutements font l’affaire ”, remarque le responsable formation franchise LDLC. En parallèle, la marque dispense également des formations en continue pour permettre, par exemple, à un salarié, en difficulté sur une thématique, de rattraper son retard.- Type
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