Dans un contexte de défiance sanitaire et économique, la filière des services à la personne devra montrer patte blanche. L’entretien de la maison reste le premier poste de budget sacrifié. Pour autant la réforme du crédit d’impôt pourrait libérer une manne financière non négligeable.
La crise de la Covid-19 aura-t-elle raison de l’embellie qui touchait jusque-là le secteur du service à la personne ? Autant dire d’emblée qu’il va falloir faire le dos rond. C’est du moins ce que semble prédire l’institut d’étude Xerfi à ce sujet. Les grèves de décembre 2019 et la crise sanitaire du Covid-19 ne sont pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat et le taux de chômage.
“Dans ces conditions, les experts de Xerfi Precepta anticipent une chute d’environ 14 % du chiffre d’affaires du secteur en 2020 à 15,6 milliards d’euros (dont 3,3 milliards pour les prestataires privés) avant un rebond mécanique de 10 % en 2021, dans un secteur où la marge nette campe sous les 2 %”, expliquent les analystes de l’institut d’étude.
Et avant d’ajouter : “Il faudra patienter jusqu’en 2023 pour que l’activité dépasse son niveau d’avant la crise (soit quelque 18 milliards d’euros).” D’autant que Xerfi estime que la crise actuelle aura comme conséquence les défaillances d’entreprise à venir (5 % en 2020, soit 2 000 structures selon ses calculs).
Vous avez envie de vous lancer en franchise dans le secteur des services à la personne et notamment vous spécialiser dans l’entretien de la maison ? Retrouvez la suite de cet article et toutes les informations nécessaires sur ce marché porteur ses opportunités en franchise dans notre fiche thématique !