L’enseigne assure que 71 % du prix de vente de ses produits revient aux producteurs agricoles avec qui elle est partenaire. Quand consommer devient une manière de s’engager.
Produit local, circuit-court, on le voit les Français commencent à plébisciter ces enseignes issues de l’économie sociale et solidaire. Si elle a ouvert cinq boutiques en propre dans le Nord-Est de Paris, l’entreprise fondée par Léa Barbier et Richard Fielding s’appuie également sur des points de vente partenaires (type associations, centres sociaux, lieux culturels, etc) pour assurer la distribution des commandes. L’entrepôt de 800 m
2 est, quant à lui, basé à Montreuil (93). Sur ce 1er village, comme le nomme Kelbongoo, le sourcing produits se fait en Picardie. A savoir des producteurs, implantés à moins de 250 km de Paris, issus de l’agriculture biologique ou paysanne et dont les pratiques sont respectueuses de l’environnement et de l’animal.
Prochainement, Kelbongoo devrait répliquer son modèle cette fois-ci dans le Sud-Est de Paris. Cinq boutiques seront réparties dans les 12e, 13e et 14e arrondissement de Paris avec également un entrepôt implanté possiblement dans le Val-de-Marne (94). Le sourcing produits ciblera toute la Seine-et-Marne (77).
“Nous sommes en train de boucler une seconde levée de fonds auprès de deux fonds d’investissement à impact. Ce qui nous permettra notamment de lancer tout le déploiement en franchise”, explique Léa Barbier.
Et la co-fondatrice de poursuivre :
“Cette troisième phase devrait ainsi faciliter notre implantation dans l’ouest parisien avec l’aide de franchisés. Mais là encore, toujours sur le même modèle. Des points de ventes partenaires et cinq boutiques en franchise. L’ensemble adossé à un entrepôt dont nous conservons la maîtrise et la logistique.”
La période de recrutement devrait démarrer en 2022. Kelbongoo voit son futur candidat tel un animateur de quartier qui devra être implanté localement en faisant vivre une petite communauté. Ce franchisé devra investir entre 70 000 et 100 000 euros. Son rôle consistera à recevoir et préparer les commandes pour le drive piéton tout en assurant la communication au niveau territorial.
L’enseigne continuera à assurer le sourcing, la logistique et toute la digitalisation que l’entreprise maîtrise parfaitement via une dizaine d’applications.
“Pour le moment, nos boutiques en propre fonctionnent de la sorte : mardi et vendredi, préparation des commandes. Mercredi et samedi, distribution. Le lundi et le jeudi étant dédiés à la vente en directe avec une gamme de produits plus restreinte”, poursuit Léa Barbier. Les fondateurs travaillent aujourd’hui à permettre plus d’amplitude jours sur la vente en direct.