Selon les chiffres dévoilés par la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA), l’année 2018 fut très positive pour le secteur avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,7 milliards d’euros.
2018, un excellent cru pour le commerce coopératif et associé. C’est en tout cas
le constat effectué la FCA qui vient de publier les données concernant ce type de commerce. Résultat : l’année dernière, le chiffre d’affaires du secteur a atteint 156 milliards d’euros, soit une hausse de 4,7 milliards d’euros par rapport à 2017. “
Le commerce coopératif et associé se porte mieux que jamais. Il représente 30 % du commerce de détail en France et 7 % du PIB. Plus de 30 000 entrepreneurs ont fait le choix de cette forme de commerce”, analyse la fédération. En 2018, ce mode de développement comptabilisait plus de 49 800 points de ventes, soit 4 200 de plus que l’année précédente.
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Vers une hausse de 1 000 unités en 2019
Présent dans une trentaine de secteurs d’activité, le commerce coopératif et associé voit se distinguer certains domaines. L’alimentaire reste une valeur sûre pour les entrepreneurs, avec une hausse de 2,3 % de l’activité en 2018. Le domaine non-alimentaire progresse également (+ 7 %). Parmi les sous-secteurs porteurs, l’aménagement de la maison figure en tête du classement avec une hausse de 14 % de son activité. Le sport (+ 5 %), l’optique (+ 4,7 %) et la pharmacie (+ 3,41 %) sont aussi en bonne forme. Le commerce coopératif et associé
“prouve année après année sa résilience, sa modernité, son efficacité et surtout sa justesse par rapport à l’environnement dont nos entrepreneurs indépendants ont besoin pour se développer”, affirme la fédération. Dans ce contexte dynamique, les prévisions de développement pour 2019 sont toujours à la hausse, la FCA anticipant l’arrivée d’au moins 1 000 unités supplémentaires.
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Accompagner les transmissions
Avec la pyramide des âges, le domaine du commerce coopératif et associé voit le nombre de transmissions d’entreprise augmenter chaque année. En 2018, 2 300 unités ont été cédées, soit plus du double par rapport à 2016. Les départs à la retraite représentent 39 % des cas de cessions selon la FCA. Pour la fédération, l’enjeu est double : faire en sorte que le point de vente cédé reste dans le réseau initial et s’assurer que la transmission soit un succès pour le repreneur. Dans 41 % des cessions, c’est un salarié qui reprend le point de vente et bien souvent il est issu du réseau ou du secteur. “
Ce dernier cas est probablement celui pour lequel un accompagnement des groupements est plus que nécessaire : formation à la gestion d’entreprise, aide au financement, conseil juridique, etc., insiste la fédération.
En effet, une transmission réussie est une transmission qui se prépare et doit impliquer les trois parties prenantes : le cédant, le repreneur et le groupement.”