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Hubliss : “Nous cherchons plus des capacités que des compétences”

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Il y a quelques mois, le réseau s’appelait encore Atout Ménage. Désormais devenu Hubliss, il a revu son modèle pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation, dans un secteur particulièrement concurrentiel. Explications avec Patrick Raoux, PDG, et Laurent Dauplait, fondateur d’Hubliss.

 

Après 500 000 euros prêtés par BNP Paribas fin 2016, vous avez annoncé le 8 novembre une levée de fonds de 2,3 millions d’euros en ouvrant votre capital à des investisseurs privés. Qu’est-ce que cela implique ?

Patrick Raoux : Une accélération de la mise en œuvre de la mutation de notre modèle. Nous mettons une expérience de vingt ans au service de notre transformation. Nous avons conscience que l’on ne peut pas s’exonérer du monde de l’économie numérique. Certes, le secteur compte beaucoup d’acteurs très puissants, mais nous pouvons l’être aussi en structurant l’offre d’autant que de nos jours, le client est de plus en plus attentif à son mode de consommation. Laurent Dauplait : La génération de leads* est un investissement important par exemple. Je pense que c’est parce que les intervenants seront mieux payés, mieux considérés, que l’on captera une part du marché, car celui de demain appartient à ceux qui fidélisent les intervenants.  

Vous avez également changé de nom et Atout Ménage est devenu Hubliss. Pour quelles raisons ?

Laurent Dauplait : Notre marque est toujours en correspondance avec le monde qui avance. Atout Ménage avait une connotation vieillissante qui n’exprimait plus ce que l’on voulait transmettre, surtout concernant notre transformation digitale. C’est comme si on repartait d’une feuille blanche avec les outils actuels, tout en donnant la part belle aux intervenants. La relation hiérarchique a ses limites. Il y a beaucoup de ressources et d’envie chez eux. Notre nouveau nom se compose de “Hub” qui symbolise la connexion, et “Bliss” la plénitude. Cela a une connotation plus moderne. Patrick Raoux : Par le biais de la digitalisation on va vers l’ubérisation. Nous faisons tout pour que le mode de consommation soit simplifié, mais il faut savoir au service de quoi. Nous souhaitons être les marqueurs d’une redistribution, d’une quantité de services qui passent par l’humain. On s’inscrit dans une économie qui doit intensifier les liens.  

Le secteur des services à la personne peine parfois à recruter. Quels conseils donnez-vous à vos concessionnaires en la matière ?

Patrick Raoux : Le nerf de la guerre c’est la rémunération. On peut, dès leur entrée, dire aux intervenants combien ils gagneront en salaire net, c’est un vrai confort, ce n’est pas toujours le cas avec des prestataires.  

Retrouvez la suite de cet entretien dans le numéro 177 de L’Officiel de la Franchise, en kiosque le 5 décembre.

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