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Day by day : “Nous voulons garder l’esprit start-up”

Fondé en 2011 et lancé en franchise en 2013, Day by day est un concept d’épicerie en vrac, dans un souci de réduction des emballages. Un projet qui a vu le jour sous l’impulsion de David Sutrat et Didier Onraita. “L’idée était de proposer un commerce de proximité avec des valeurs éthiques et sociétales et d’apporter une solution alternative de consommation en période de crise”, raconte David Sutrat, co-fondateur de l’enseigne d’épicerie en vrac Day by day. C’est ainsi qu’un premier magasin voit le jour début 2013 à Meudon la Forêt (92) avec l’envie de se développer tant en France qu’à l’international. “Nous n’avons pas fait beaucoup de bruit autour de cette ouverture car nous avons mis un an pour adapter et valider le modèle du magasin. Nous avons pris le temps de le faire correctement, se souvient David Sutrat. Le premier magasin franchisé a vu le jour en mai 2014 à Versailles. Il a tout de suite cartonné.” En parallèle de la troisième ouverture en octobre 2014, les deux associés mettent en place une micro centrale d’achats, pour approvisionner les magasins. Day by day

Un concept, des valeurs

Fin 2015, Day by day comptait neuf magasins. “Nous souhaitons atteindre les trente d’ici fin 2016 et la centaine fin 2018, tout en conservant notre esprit start-up”. Cette année, l’enseigne se concentre sur les villes de 100 000 habitants et plus. Pour David Sutrat, le candidat à la franchise Day by day doit faire preuve de motivation. “Il faut porter les valeurs de l’enseigne ainsi que celles du vrac. Cela ne veut pas dire qu’ils doivent être des ayatollahs du zéro déchet, mais au moins d’avoir envie, de s’intéresser à cette problématique. C’est pourquoi les profils investisseurs ne nous intéressent pas beaucoup”. Pour participer à l’aventure, le candidat devra s’acquitter d’un droit d’entrée de 9 500 euros. La redevance communication s’élève à 2 % à laquelle s’ajoute une redevance de 1,5 % en province et 3 % en Île-de-France. “À l’heure actuelle, seuls les magasins situés en Île-de-France reçoivent leur marchandise dans des bacs pleins, et nous reprenons les vides. Nous ne pouvons actuellement pas assurer ce service en province pour des questions de logistique, mais nous y travaillons vivement, car actuellement les franchisés de province doivent laver et re-remplir leurs bacs une fois vides. À terme, ce sera une garantie d’hygiène pour le consommateur”, explique David Sutrat. L’investissement global pour ouvrir un magasin se monte à 75 000 euros hors droit au bail, ce qui nécessite un apport personnel compris entre 25 % et 50 %.  

Couvrir un maximum de besoin

L’enseigne a souhaité opté pour un positionnement large. “Nous aurions trop peu de références si jamais nous ne faisions que du bio. En revanche, nous sélectionnons les producteurs pour avoir de bons produits à proposer, élaborés dans une approche qualitative. Il faut que nous puissions couvrir un maximum de besoins. Nous proposons de la droguerie (lessive, savons, schampoing solide, dentifrice solide, etc). Un quart de nos produits sont issus de l’agriculture biologique. Nous avons toutes les références d’un magasin bio traditionnel, mais nous avons souhaité nous concentrer sur la réduction des déchets, tout en proposant de bons produits”.   épicerie vrac

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