Enseigne dans cet article
La question du personnel
Une fois le choix réalisé, la franchisée indique qu’il faut aussi s’entourer des bonnes personnes pour réfléchir à son affaire en amont et réaliser son projet, notamment en ce qui concerne les comptables. Déjà pour se rendre compte si cela vaut le coup de se lancer, mais aussi pour constituer un bon dossier et réussir à convaincre les banques par la suite. C’est son cabinet comptable par exemple qui l’a aidée à travailler son projet. “On nous conseille souvent de faire une étude de marché, or l’enseigne nous a aidés à la faire, précise-t-elle. En revanche, avec le comptable, on a fait plutôt le choix de la raison en matière de rentabilité. Nous avions évalué que la boutique pouvait faire dans les 800 000 euros, mais nous avions fixé un minimum de 700 000 euros pour pouvoir retomber sur nos pieds, parce que c’était réalisable. Cela laissait une marge pour se lancer. J’ai fait plusieurs emprunts, les banques ont apprécié la prudence. Nous avions néanmoins signalé à combien s’élevait le potentiel dans le prévisionnel.” Autre point de prudence souligné par la franchisée avant le lancement, la question du personnel, et ce particulièrement dans le cas d’une reprise. “Il n’est pas sûr que les salariés soient adaptés à ce que vous recherchez. Si possible, il faut rencontrer les personnes en entretiens individuels pour savoir s’il y en a qui comptent bouger. Pour ceux qui veulent rester, cela permet de savoir s’ils conviennent ou non. Mais ce n’est pas toujours facile de réaliser ces entretiens. Or reprendre des personnes avec beaucoup d’ancienneté n’est pas évident.”- Type
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