Enseigne dans cet article
Être attentif en formation
En même temps que l’entrepreneuriat, Grégory Darmaillacq a dû apprendre un nouveau métier. “Je suis dans un domaine qui est assez vaste, on apprend tous les jours. Mais il faut des bases solides pour démarrer.” Ce qu’il a acquis pendant sa formation, même s’il convient qu’il n’est pas forcément facile de se remettre dans la peau d’un élève. “C’est vrai que les formations peuvent être longues et ce n’est pas évident d’avoir l’impression de retourner sur les bancs de l’école. Mais il ne faut pas hésiter à revenir sur les éléments qu’on n’a pas compris. Il y aura suffisamment de problèmes inattendus pour ne pas se rajouter ceux qui ont déjà été vus en formation.”Prendre ses propres décisions
Pour s’assurer une ouverture prometteuse, la communication est souvent un point crucial. “Le franchiseur possédait un pack spécial. Des flyers ont par exemple été distribués dans le quartier”, explique le franchisé. Mais il n’a pas non plus hésité à se fier à son propre instinct. En tant que franchisé, vous êtes un chef d’entreprise à part entière. “Le franchiseur nous avait conseillé d’organiser une inauguration mais nous avons décidé de ne pas le faire. Je préfère mettre en place un événement pour fêter l’anniversaire de l’ouverture. Cela semble plus légitime car on aura des clients et des prospects à inviter. J’aurais été un peu embêté sur ce point au début. J’aurais fait appel aux voisins mais cela n’aurait pas été très ciblé. Je pense que le résultat aurait été moins intéressant.”Créateur de valeur
Cela n’a donc pas empêché son magasin de réussir son lancement. “Notre particularité est que nous avons démarré très fort”, explique le franchisé. Mais ce dernier avait sous-estimé un aspect de son activité. “Il faut vraiment analyser la saisonnalité de son marché”, conseille-t-il. “Je me suis rendu compte que nous avions commencé à la bonne période, au moment de l’expédition du vin. Mais c’est un point que nous n’avions pas anticipé. Nous avons vu la différence ensuite.” Mais pour lui, il ne s’agit que d’une question de préparation. Ainsi, il cherche, avec l’aide du franchiseur, à trouver de nouveaux types de clients pour qu’il n’y ait pas de creux dans l’activité tout au long de l’année. En tout cas, Grégory Darmaillacq semble avoir trouvé sa voie : “C’est un concept multi-activité, cela évite de s’ennuyer”. Mais il prévient, être chef d’entreprise n’est pas de tout repos. “Être entrepreneur, plus qu’un métier, c’est un système de vie. Il faut avoir conscience que si on veut que cela fonctionne, il faut être impliqué 7 jours sur 7. L’idée est de se dire qu’on bâtit quelque chose, on crée de la valeur.”- Type
- Apport
- Implantations