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Alors que la loi Macron fête ses un an, les grands magasins parisiens voient toujours leurs portes closes le dimanche. Christophe Rollet, directeur général de Point S, livre son avis sur le travail dominical.
Les grands magasins parisiens n’ouvrent toujours pas le dimanche. L’accord de branche proposé en début d’année a été bloqué par les syndicats. Une décision imposant la négociation au niveau de l’entreprise. Or, mardi 3 avril, le projet d’accord sur l’ouverture le dimanche proposé par la direction des Galeries Lafayette a été refusé par les représentants du personnel. Selon Christophe Rollet, directeur général de Point S, “une fois de plus, nous avons la preuve que ces ouvertures du dimanche ont été mal encadrées, mal réfléchies par le gouvernement, souligne-t-il. On constate que, même dans les commerces qui se trouvent dans les zones d’activité commerciales et touristiques, où le travail le dimanche peut trouver une légitimité, les accords proposés sont refusés par les syndicats”.
Penser à la qualité du travail
Christophe Rollet estime que la généralisation du travail dominical “va à l’encontre de la qualité de travail des salariés. Elle va aussi à l’encontre des intérêts des entreprises telles que la nôtre qui, avec toutes les dépenses liées aux ouvertures dominicales, n’augmenteront pas leur chiffre d’affaires”, assure-t-il.
Limiter les ouvertures dominicales
S’il ne remet pas en cause les zones dites touristiques, le directeur général de Point S estime que la loi doit être encore repensée, “dans l’objectif premier de limiter au maximum ces ouvertures du dimanche”, souligne Christophe Rollet. Selon lui, il est fondamental de mieux délimiter les zones d’activité concernées “en veillant à ce que seuls les commerces présents dans ces zones soient autorisés à ouvrir tous les dimanches.”
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