Le jeune réseau Bagel Chef a annoncé une levée de fonds de 700 000 euros auprès d’investisseurs privés et de son “board” historique. Retour sur cette opération avec Julien Perret, PDG et co-fondateur de l’enseigne.
Vous annoncez une levée de fonds de 700 000 euros. Pouvez-vous nous en dire plus ?
L’enseigne Bagel Chef a été fondée début 2014. Depuis la création, il y a deux actionnaires financiers dans l’optique d’un développement rapide. Cette récente levée de fonds a été réalisée auprès des investisseurs du départ ainsi que de moi-même et d’une nouvelle personne qui entre au capital avec nous.
L’objectif est d’engranger quatre nouveaux restaurants en propre et de lancer réellement le développement en franchise dans un premier temps. Ainsi, nous pourrons retester le concept dans de nouvelles zones et avec des changements. Ensuite, nous souhaitons structurer le développement en recrutant une personne dédiée et en mettant en place de nouveaux outils comme une application mobile pour effectuer des pré-commandes ou des demandes de livraison. Nous venons de signer le contrat de nos deux premiers franchisés qui ouvriront durant le deuxième semestre. Pour le moment nous comptons trois succursales à Nanterre et Paris. Nous désirons accélérer le maillage tout en gardant le contrôle. Nous avons donc pour objectif l’ouverture de quatre ou cinq unités d’ici la fin de l’année et nous recherchons particulièrement des multifranchisés, cela permet d’avoir une meilleure interaction entre les membres du réseau et nous car ils sont moins nombreux, c’est plus simple de notre point de vue.
Vous avez évoqué des changements dans le concept. Pour quelles raisons ?
Ces modifications arrivent en réponse aux remarques de nos gérants et clients. Ainsi, la carte va évoluer avec notamment le lancement d’une gamme de snacking de l’après-midi et du matin comme les viennoiseries, le café, les smoothies et pâtisseries. Jusqu’à présent nous proposions des frites surgelées au four, nous allons passer sur des frites faites maison. En outre, le concept sera moins orienté restaurant mais plus coffee shop, à l’image des Starbucks, avec de gros fauteuils et canapés. Nous souhaitons qu’il s’agisse d’endroits où l’on peut manger rapidement mais aussi s’installer.