Branle-bas de combat chez Feu vert. Au programme pour l’enseigne : refinancement et nouvelle organisation transversale à toute l’Europe. Le point avec Bernard Perreau, président du directoire du Groupe.
Pouvez-vous revenir sur ce récent changement d’organisation ?
Historiquement chez
Feu Vert, les filiales internationales avaient une forte autonomie en matière de développement. C’était une époque de forte croissance. Finalement, depuis plusieurs années, l’Europe est entrée dans une crise qui n’a pas la même ampleur selon les pays. Nous nous sommes donc posé la question de savoir s’il n’était pas temps de créer un comité de coordination international. L’objectif n’est pas de centraliser ou de localiser mais de créer des fonctions d’expertise internationale pour pousser le niveau de performance des différents pays. Par exemple, le développement du digital est plus avancé en France que dans d’autres territoires, il faut mettre tous les pays au même niveau.
En ce qui concerne le développement du réseau, nous avons la volonté de nous renforcer dans les pays où nous sommes présents, par le biais de la franchise ou de l’acquisition. Le gros changement est d’avoir créé un comité de direction Groupe qui n’existait pas. Aujourd’hui, toutes les fonctions qui méritent une dimension Groupe ont été mises en place.
Quels conséquences cela aura-t-il sur les franchisés ?
Aucune au quotidien. Cela ne pourra que leur apporter un plus au contraire. Par exemple, l’Espagne affiche une meilleure performance que la France sur les centres automobiles. Les bonnes pratiques vont désormais pouvoir être échangées. Ils ne pourront que bénéficier de cette nouvelle organisation.
Qu’en est-il du refinancement du groupe ?
Nous avons renégocié tout notre endettement pour repousser les échéances. Cela nous laisse ainsi la possibilité de mettre en place nos projets et surtout, cela nous offre une meilleure visibilité.