Alors que le groupe Monceau Fleurs finit d’assainir sa situation financière, la nouvelle équipe dirigeante travaille à un nouveau management du réseau. L’axe prioritaire concerne le référencement des fournisseurs et le travail de proximité vis-à-vis des franchisés.
Désormais détenu en majorité par la société Perceva et dirigé par Laurent Pfeiffer, le groupe Monceau Fleurs entend concentrer son énergie sur les franchisés et sur le travail de référencement. “C’est un axe prioritaire, souligne le nouveau président. Nous avons travaillé à sourcer les meilleurs produits et à sélectionner les fournisseurs selon un cahier des charges très précis, fondé sur la qualité, les prix, mais aussi les services.” Le challenge à tenir étant de fournir trois fois par semaine 420 points de vente en produits frais (182 Monceau Fleurs, 59 Happy, 179 Rapid’Flore, pour environ 260 franchisés). Un travail de 6 mois a notamment été effectué auprès de partenaires hollandais.
Changement d’identité visuelle
Laurent Pfeiffer a aussi indiqué avoir effectué un long travail d’écoute des franchisés. Une cellule en leur compagnie a été mise au point. Au final, l’animation du réseau devrait être renforcée, notamment pour aller vers plus de proximité vis-à-vis du terrain. “Il faut faire en sorte que le concept soit respecté, explique Laurent Pfeiffer. Les prix repères doivent être observés, le produit de la semaine doit être mis en avant. C’est une manière de garantir la rentabilité des magasins.” Le président entend également se montrer attentif à l’évolution de la zone de chalandise de ses franchisés.
Pour la valorisation des marques, un changement d’identité visuelle avait déjà été opéré sur Rapid’Flore en 2012. Une nouvelle esthétique vient d’être élaborée pour Monceau Fleurs. Elle est déjà en place dans deux magasins. “Nous allons aussi travailler à aider les franchisés à la refonte de leur identité visuelle. Au bout de 7 ans, ils n’ont plus le magasin à payer, ils ont donc plus de facilité à faire de nouveaux investissements, mais les autres doivent être accompagnés.”
Réflexion sur le e-commerce
La cellule de développement a, quant à elle, été restructurée, même si l’élargissement du réseau n’est pas à l’ordre du jour. “Nous avons énormément de candidats et des emplacements, précise Laurent Pfeiffer, mais il faut attendre de retrouver la confiance des banques pour relancer les investissements.” Deux ouvertures ont néanmoins eu lieu récemment à Montbéliard et Dijon. Il n’y a pas d’objectif chiffré à court terme. En revanche, sur un horizon de 10 ans, l’enseigne souhaite compter 1 000 boutiques au sein du réseau.
En ce qui concerne l’étranger, rien n’est prévu d’ici deux ans. “Nous laissons les master-franchisés se développer seuls, a indiqué Jean-Louis Grevet, PDG de Perceva. L’implantation à l’international demande un long travail en interne.” Quant au e-commerce, Laurent Pfeiffer a annoncé avoir lancé la réflexion mais ne compte rien précipiter. “Un partenariat est déjà en cours avec Interflora, rappelle-t-il. Sinon, nous travaillons surtout sur l’idée d’un click and drive.”
Pour plus d’informations sur la sauvegarde du groupe, lire aussi :
Groupe Monceau Fleurs : l’endettement réduit de près de deux tiers
Groupe Monceau Fleurs : la situation n’a jamais été “désespérée”, selon Laurent Pfeiffer
-
Les derniers articles
-
Se lancer en franchise
Les derniers articles
-
Premier pas en franchise
Les derniers articles
-
Les derniers articles
-
Franchiseur
Les derniers articles