La crise sanitaire semble avoir redistribué les cartes en matière de consommation. Une nouvelle étude réalisée par MasterCard dévoile que 85 % des Français plébiscitent davantage les commerces de proximité. Une tendance que l’on retrouve au niveau européen.
L’impact de la crise sanitaire et du confinement sur la consommation des Français n’est plus à prouver. Une nouvelle étude, publiée par MasterCard, démontre à nouveau que les Français se tournent désormais plus facilement vers les commerces de proximité. Ainsi, 85 % d’entre eux (contre 74 % au niveau européen) plébiscitent les commerçants de leur quartier et 79 % font désormais confiance à leurs recommandations.
“La crise sanitaire que nous vivons a bousculé nos habitudes d’achat et nous a permis de redécouvrir nos commerces de proximité. En renouant avec notre quartier et notre environnement local nous soutenons tous, chacun à notre niveau, les petites entreprises”, insiste Solveig Honoré Hatton, directrice générale de Mastercard France.
Aider l’économie locale
44 % des répondants déclarent même dépenser davantage au niveau local “pour aider les acteurs de l’économie à se relever”.
“Cet engouement s’explique par les liens renoués entre les Français, les commerçants et les enseignes indépendantes. Mais aussi par la confiance démontrée à leur égard. Ils sont en effet 24 % à considérer les recommandations de leur entourage”, insiste l’étude.
“La reprise de l’économie débute au pas de notre porte ; les commerces de proximité et communautés locales jouent à ce titre un rôle crucial dans la reprise et le retour à la croissance de la France et de l’Europe”, assure Solveig Honoré Hatton.
Nouvel intérêt
Depuis le début de la pandémie de la Covid-19, 76 % des Français affirment avoir développé un nouvel intérêt pour les commerces de proximité (contre 65 % pour les Européens). Les principales motivations résident dans l’aspect pratique des enseignes de proximité (42 %), le respect des restrictions de déplacement (56 %) mais aussi parce que près d’un tiers des consommateurs (29 %) ne veulent pas subir les files d’attente dans les grands supermarchés.