Selon la dernière étude Global Merchant eCommerce Study (GME), effectuée par Visa, les commerçants français ont conscience de l’impact positif qu’aurait un développement à l’international. En revanche, 48 % d’entre eux estiment pouvoir le faire dans 3 ans voire plus.
Dans sa dernière enquête, Visa souligne l’importance que peut avoir un développement à l’international pour les commerçants. Selon l’étude Global Merchant eCommerce Study (GME), si seulement un commerçant français sur deux (51 %) commercialise ses produits à l’étranger, les ventes en dehors de l’Hexagone représentent une source de revenus non négligeable.
“21 % des entreprises françaises tirent environ 30 % de leur chiffre d’affaires des ventes internationales”, précise Visa.
Petits pas
70 % des entreprises qui ne vendent pas encore leurs produits à l’étranger prévoient de le faire. Toutefois, les commerçants français ne considèrent pas ce développement comme un axe stratégique prioritaire puisque 48 % ont prévu de
s’internationaliser dans les trois ans, voire plus. Cette frilosité s’explique notamment par le fait que les dirigeants français ne sont pas totalement confiants en leur capacité à maximiser leurs ventes à l’étranger. Autres obstacles selon l’étude : les problématiques d’expédition et de logistique. Ainsi, moins de la moitié des répondants estime en effet que leurs processus de traitement des paiements (41 %), de comptabilité (44 %), de transport et de gestion des marchandises (48 %) sont assez mûrs pour se lancer à l’étranger.
“Il est essentiel que les commerçants comprennent le contexte dans lequel ils souhaitent évoluer. Et les données marché sont au cœur de cette compréhension. Ils doivent savoir qui sont leurs clients actuels et potentiels, d’où ils viennent puis ils doivent adapter leur proposition de valeur à ces besoins spécifiques”, insiste Sophie Noël, head of merchant sales and acquiring chez Visa pour la France, la Belgique et le Luxembourg.